le studio des Sables-d’Olonne cherche un successeur

le studio des Sables-d’Olonne cherche un successeur
le studio des Sables-d’Olonne cherche un successeur

Par

Franck Hermel

Publié le

15 décembre 2024 à 12h14

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Cela fait dix ans depuis Baptiste Blanchard était travailleur autonome. Il travaille dans le studio de photographie B depuis sept ans Carrésitué à un plus qu’un emplacement stratégique in Les Sables-d’Olonne: on rue Travot, in the city center, à mi chemin entre la plage et la mairie.

Un studio qui a tous les atouts pour réussir, mais que le photographe est contraint d’abandonner à cause d’une série de malheurs.

« Pour créer une activité complémentaire, j’ai acheté un studio photo à Méribel qui a bien démarré », explique le photographe. Malheureusement, la crise sanitaire est venue briser les débuts prometteurs du studio qui n’a jamais réussi à s’en relever.

L’atelier du Sablais a pu soutenir les deux activités pendant un -, jusqu’à ce que Baptiste Blanchard puisse revendre le commerce de montagne. Mais le mal était fait pour le trésor. Difficile donc de résister à la crise, économique cette fois, de 2024. « Moins de déplacements, donc moins de photos d’identité. »

Une équation d’une simplicité redoutable qui oblige Baptiste Blanchard à poser son appareil photo pour s’investir en tant que salarié dans une toute autre activité.

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Faire fonctionner le studio

Alors, maintenant que les affaires semblent reprendre, le tournant est déjà pris.

« J’ai pris un nouveau rythme. C’est difficile de revenir en arrière. Je ne suis plus le bon capitaine. Le magasin a besoin d’un photographe professionnel en charge. »

Économiquement, Baptiste Blanchard aurait sans doute tout à gagner à la simple vente des lieux.

« Mais je serais déçu si la photographie professionnelle disparaissait de la région. »

Car il en est convaincu, « un photographe de quartier aura toujours sa place aux Sables-d’Olonne ».

Avantages

Pour les photos d’identitécar beaucoup reviennent des photomatons, dont les photos sont trop souvent refusées par les mairies. Et allez demander à une machine de prendre une photo d’identité d’un bébé ! « La photo d’identité garantit une activité toute l’année. »

Des photos de famille ?

« Il faut une technique, un encadrement, une gestion du sujet, et surtout aimer les enfants, savoir communiquer. »

De quoi créer des liens forts avec les clients.

« Une habitante des Deux-Sèvres revient chaque année avec son fils pour une séance photo. »

Des photos de plage ? La Grande Plage est à quelques pas et « le fait d’avoir un emplacement dans la rue rassure les touristes ».

La photo de mariage ? La proximité de la mairie parle aussi d’elle-même.

Le studio emploie toujours Mélanie, 29 ans, qui connaît bien la gestion du magasin.

Autant d’atouts qui doivent permettre à un photographe d’offrir une seconde vie au studio B2 et garantir la continuité de la photographie de quartier. Tant que vous êtes passionné.

Et obtenez souvent les meilleurs conseils : « Les gens repartent avec le sourire. »

Contact : [email protected]

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