Dans la chronique d’entrevue d’aujourd’hui, un survol de l’embouchure du fjord du Saguenay, dont le paysage semble presque transformé par une journée très froide.
«Cela veut dire qu’il dépêche-toi! [rires] Quand la rivière commence à fumer ainsi, c’est un signe qu’il va faire très froid, explique Pierre Lahoud. Quand j’ouvre la fenêtre de l’avion [pour prendre des photos] Par ces jours glacials, l’air froid qui s’engouffre pourrait presque me provoquer une crise cardiaque immédiate si j’avais une maladie cardiaque !
« Ce jour-là, il devait faire environ -25°C au sol. Nous nous sommes retrouvés à la limite de la possibilité de voler parce qu’il faisait très froid », raconte l’historien, auteur et photographe.
« À cette température, lorsque vous ouvrez la fenêtre en volant à une vitesse de 160 km/h à au moins 5 000 ou 6 000 pieds [1,5 km à 1,8 km d’altitude]nous devons être autour de -50°C ou -60°C.
— Pierre Lahoud, historian
« Heureusement, cela nous permet de photographier des horizons spectaculaires, d’autant plus qu’on voit très loin », ajoute-t-il. Cela donne aussi une atmosphère dramatique à ce fjord du Saguenay qui est généralement plus lisse que ça.
« On ressent une sorte de brutalité dans cette image à cause de cette brume glaciale sur la rivière. Bref, c’est une photo glaçante ! conclut M. Lahoud.
Commentaires recueillis par Francis Higgins
Infos : pierrelahoud.com
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