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le Centre Pompidou met en valeur l’immense œuvre de Barbara Crane

Les critiques évoquent deux expositions de photographies : d’abord la première monographie en Europe consacrée à Barbara Crane, photographe américaine de renommée internationale, à la Galerie photographique du Centre Pompidou, puis Liens familiaux de Tina Barney au Jeu de Paume, une observation précise de l’Amérique riche des années 1980 et 1990.

Barbara Crane à l’honneur dans la galerie photographique du Centre Pompidou

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« Vues privées » de Barbara Crane, 1980-1984 – Polaroid Polacolor type 59 10,6 x 13,2 cm – Collection Barbara B. Crane Trust
– © Barbara B. Crane Trust © Centre Pompidou, Audrey Laurans

Le Centre Pompidou présente la première grande monographie consacrée en Europe à Barbara Crane, photographe américaine de renommée internationale dont la carrière s’étend sur plus de soixante ans. L’exposition se concentre sur les 25 premières années de sa carrière et rassemble plus de 200 œuvres, dont certaines sont récemment entrées dans la collection du Musée national d’art moderne.

L’œuvre de Crane est remarquable par la synthèse qu’elle opère entre la tradition de photographie droite Américaine et d’une sensibilité plus expérimentale, héritée des avant-gardes européennes et typique des enseignements de l’école de Chicago. Ici, l’artiste prend constamment possession de son environnement pour faire de chaque détail, de chaque personne, un lieu de curiosité et de questionnement.

Avis des critiques

  • Joseph Ghosn : « J’ai été immédiatement captivé dès les premières images. La fin des salles arrive un peu trop vite à mon goût. Nous sentons d’emblée que le travail de Crane est une recherche sur ce qu’est la photographie, que va-t-elle représenter, comment allons-nous la travailler ? Quand on arrive on voit les photographies comme des collages puis des images de corps très abstraites, splendides. Ils m’ont rappelé la photographie japonaise de la même période. , avec un écho au mouvement Bauhaus nous plongeant à chaque fois au cœur de quelque chose à travers une masse de petits détails. Boucle questionne les effets de la répétition sur le corps et sur les yeux, au même titre que la musique de Philip Glass par exemple. Cela m’a aussi fait penser au travail de Miyako Ishiushi exposé cet été à Arles notamment.
  • Sally Bonn : « Barbara Crane est pour moi une très belle découverte. Julie Jones fait un travail essentiel en nous montrant ce travail en recherche constante, alerte, vif, passionné avec des effets de répétition qui parcourent toute l’exposition et que j’ai trouvé absolument splendide. C’est une œuvre en mouvement permanent. Barbara Crane joue avec ses effets de sérialité. Elle photographie toujours dans un rapport ambivalent entre le documentaire et le mouvement totalement abstrait de certaines de ses photographies. Formes humaines, ce qui produit une œuvre particulièrement intéressante.

Le catalogue de l’exposition a été publié conjointement avec le Centre Pompidou et l’atelier EXB. Le commissaire de l’exposition est Julie Jones, commissaire au bureau de photographie du Musée national d’art moderne et du Centre Pompidou. L’exposition est visible du 11 septembre 2024 au 6 janvier 2025 à la galerie photographique du Centre Pompidou, en entrée gratuite.

“Family Ties” : derrière ses photos de famille, Tina Barney dévoile les riches Américains des années 80

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«Commission familiale avec serpent (gros plan)» – [Comité familial avec serpent (gros-plan)] par Tina Barney, 2007
– © Tina Barney. Avec l’aimable autorisation de l’artiste et Kasmin, New York.

Née en 1945, Tina Barney a commencé à photographier ses proches et amis à la fin des années 1970. Fine observatrice des rituels familiaux, elle s’intéresse particulièrement aux relations entre générations dans le contexte domestique. Ses portraits colorés, souvent de groupe et de grand format, semblent à première vue être des instantanés de famille. Cependant, ils sont pour la plupart soigneusement mis en scène par l’artiste, créant des peintures composées qui établissent un dialogue avec la peinture classique afin de tenir une extraordinaire chronique sociale dans les images de l’Amérique riche et prospère des années 1980-1990.

L’exposition, qui retrace 40 ans de carrière de l’artiste, est à ce jour la plus grande rétrospective européenne qui lui soit consacrée. Réalisée par le Jeu de Paume, elle dévoile une sélection de 55 tirages grand format mêlant images couleur et noir et blanc, photos de ses débuts et nouvelles productions avec des modèles connus comme Julianne Moore ou des anonymes proches de l’artiste.

Avis des critiques

avenir…

Le catalogue de l’exposition a été édité par EXB. L’exposition est visible du 28 septembre 2024 au 19 janvier 2025 au Jeu de Paume, à Paris.

Extraits sonores

  • Chanson Fille du centre-villeextrait de « Un homme innocent » de Billy Joel, 1983.
  • Archive de la voix de Barbara Crane du 04/02/2018, avec la musique de Terry Riley
 
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