Didier Taldu est bénévole. Dans son Jura ou les pays qu’il visite, il photographie régulièrement monuments et tombes. Un travail minutieux ensuite mis en ligne et accessible aux familles et aux généalogistes.
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Ne l’emmenez pas visiter une église ! Didier Taldu a beaucoup de chance de pouvoir ensuite jeter un œil au cimetière, appareil photo à la main et immortaliser toutes les tombes. Ce retraité de 62 ans a commencé à photographier les monuments aux morts pour le centenaire 1914-1918 il y a une dizaine d’années.
Passionné de photos, d’histoire, arrière-grand-père décédé pendant la Grande Guerre, il n’en fallait pas plus à Didier Taldu pour poursuivre sa mission, cette fois pour « Sauvons nos tombes », créé en 2014 et soutenu par Geneanet, le premier européen de généalogie en ligne. site.
« J’ai souvent visité les cimetières, ainsi que les églises. Ce sont des lieux qui me captivent par leur histoire. J’ai commencé par les cimetières du Jura. Aujourd’hui, j’ai 43 000 photos de tombes, de plaques commémoratives, de monuments aux morts” confie le bénévole.
De retour chez lui, Didier Taldu met en ligne ces photos sur le site Sauvons nos tombes.
C’est gratifiant de dire que nous pouvons aider les familles et les passionnés de généalogie.
Didier Taldu, bénévole « Sauvons les tombes »
Dans cet immense cimetière virtuel qu’est le site « Save the Tombs », chacun peut découvrir le cimetière du petit village de son enfance s’il a été photographié, voir dans quel état se trouve la tombe de ses arrière-grands-parents, quelles tombes seront arriver au bout de leurs concessions, retrouver la date exacte de naissance et de décès d’une personne décédée. Une photo, un visage si cher.
La mission de Didier Taldu prend du temps. Si c’est un grand cimetière, il reviendra plusieurs fois. “Si c’est un petit cimetière, je photographie tout d’un seul tenant, y compris les tombes récentes” dit-il.
Jura, Vosges, Allier… Didier aide aussi parfois. Il y a quelques années, il a été contacté par quelqu’un qui souhaitait renouer avec sa famille. “J’ai placé ses coordonnées sur une tombe sur papier plastifié” il se souvient. Il y a plusieurs personnes qui me remercient de temps en temps pour mon travail, explique le Juranais.
Et lorsqu’il part en vacances ou voyage avec les 2 CV qu’il collectionne, Didier Taldu réalise ce travail de mémoire partout en France. “J’ai aussi fait un tout petit cimetière du côté de la frontière slovaque, il avait une dimension très particulière”. Celui de Zagreb a également laissé des traces.
Save the Graves, rassemble aujourd’hui 32 000 bénévoles dans 109 pays. Grâce à cet engagement collectif international, la mémoire de nos ancêtres, souvent oubliée ou menacée par l’abandon des tombes, est désormais préservée pour les générations futures.
À la Toussaint, vous êtes encore nombreux à fréquenter les cimetières. Didier Taldu invite d’autres bénévoles à se joindre à l’œuvre collective de « Sauvons nos tombes », c’est aussi une application que vous pouvez utiliser depuis votre smartphone.
Didier Taldu, bénévole « Sauvons nos tombes »
7 millions de tombes sont répertoriées
sur Geneanet. Vous pouvez effectuer une recherche par nom, commune, département ou date.