A Marseille, une villa d’architecte au look années 70 et sa piscine

“Nous avons loué un appartement au dessus d’un terrain vide, dont nous sommes tombés amoureuxexplique Margaux Fritz. Nous avons acheté ce terrain et j’ai fait appel à un architecte pour connaître toutes les règles d’urbanisme avant de concevoir la maison. Ensuite, j’ai réfléchi, repensé… le projet a duré cinq ans. » La genèse de la Villa Bambi, du nom de la grand-mère des enfants, s’est faite dans la volonté d’abolir les frontières entre intérieur et extérieur grâce à de grandes baies vitrées mesurant 4×3 mètres, et de vivre au rythme du soleil marseillais. « J’aime avoir ce rapport avec l’extérieur, notamment à Marseille »témoigne Margaux Fritz, qui a conçu la villa entièrement vitrée en façade et complètement aveugle à l’arrière. « L’été, on laisse tout ouvert et c’est comme si on vivait sous une cour. C’est plutôt génial, avec la piscine très proche de la maison et du jardin. »

Entre Méditerranée et Californie

Chaque espace a sa propre couleur de rideau.

Vincent Desailly

La maison offre une superbe vue sur l’emblématique basilique marseillaise.

Vincent Desailly

Hébergé par « les vieilles villas californiennes, toutes ouvertes par de grandes baies vitrées, où intérieur et extérieur se confondent »l’architecte d’intérieur s’est inspiré du Maisons d’études de cas d’après-guerre, dont le but était de construire rapidement et efficacement pour loger la population croissante des États-Unis. « Je passe mon temps à regarder des images de tous ces architectes »confie Margaux Fritz, parmi lesquels Richard Koenig, Eero Saarinen ou encore Charles et Ray Eames.

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Opus au sol et okoumé laqué fusionnent admirablement Californie et Méditerranée dans cette cuisine au charme d’antan. Applique de Guy Bareff.

Vincent Desailly

>>La décoration mélange des pièces chinées par l'architecte d'intérieur et des œuvres de jeunes artistes comme les sculptures de Golec...>>

La décoration mêle pièces chinées par l’architecte d’intérieur et œuvres de jeunes artistes, comme les sculptures de Golec & Golec et la peinture sur métal de Kaïs Dhifi.

Vincent Desailly

A cette inspiration californienne se conjuguent une touche méditerranéenne chère à l’architecte d’intérieur, soucieux de préserver les matériaux locaux, comme le carrelage de piscine, une pierre grecque conçue à moins de deux heures de Marseille. « Avoir un côté bateau »l’appartement dispose également de nombreuses boiseries, comme le plan de travail laqué « très brillant comme on peut en trouver sur certains vieux bateaux ». La façade fut, dans ce même but, blanchie à la chaux. Les fenêtres, qui en occupent les trois quarts, ont été décorées de tissus colorés. « Je voulais révéler la façade d’une manière différente lorsque les rideaux étaient fermés. Lorsqu’elles sont ouvertes, la maison est blanche et vitrée de transparents. Lorsque vous les fermez, cela change complètement d’apparence. »

LE années soixante-dix sous les projecteurs

Le salon au style divinement seventies permet de se fondre totalement avec la nature extérieure. Sur la table basse...

Le salon dégagé, divinement années soixante-dixvous permet d’entrer en fusion complète avec la nature extérieure. Sur la table basse, des céramiques du Studio Y+L.

Vincent Desailly

 
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