Cahors. Toutes les palettes Caillebotte expliquées

Cahors. Toutes les palettes Caillebotte expliquées
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« Quoi de neuf monsieur Caillebotte ? Titre punchy » explique Dominique Lobstein, historien de l’art et documentaliste au musée d’Orsay, présentant sa conférence sur Gustave Caillebotte (1848-1894), peintre impressionniste français. « On découvre toujours de nouvelles choses sur sa vie, son travail et son environnement. »

Et ici le public est plongé dans une séquence chronologique : 10 années d’internat, une licence de droit, l’armée, des voyages… 1873 : Entrée aux Beaux-Arts. « Ses premières peintures montrent qu’il a pensé à la peinture et qu’il sait ce qu’il veut faire. Il est conscient que l’impressionnisme doit s’adapter aux goûts du public… » Issu d’un milieu aisé, il a pu se consacrer à la peinture (artiste prolifique) sans se soucier de l’argent. Il achète et expose les œuvres de ses amis : Degas, Monet, Pissarro, Renoir…

Caillebotte casse les codes, sa modernité apparaît dans le choix de sujets empruntés à son environnement immédiat (le Paris haussmannien, les environs de la capitale), aux hommes qui l’entourent (ses frères, les ouvriers, ses amis coureurs, etc.) et finalement à son propre existence. « Les Raboteuses » (1875) et « Les Rues de Paris » sont ses chefs-d’œuvre immortels. Sa résidence secondaire à Yerres (Essonne) est aussi un lieu d’inspiration. Connu de son vivant, Caillebotte était un mécène, un collectionneur qui souhaitait faire briller le collectif impressionniste (expositions de 1877, 1879, 1880 et 1882). Il a légué à l’État sa collection qui ne comprenait aucune œuvre de lui. La majeure partie est conservée par ses héritiers. Auguste Renoir est son exécuteur testamentaire. Son tableau La Fête du Bateau, classé « trésor national », est entré au musée d’Orsay, qui organise cet automne une grande exposition « Caillebotte, peindre des hommes ». L’année 2024 marque les 130 ans de sa mort et les 150 ans de l’impressionnisme.

Prochaine conférence organisée par les Amis du Musée Henri-Martin : « L’invisible dans l’art : révéler l’imperceptible », avec Itzhak Goldberg, historien de l’art, lundi 27 mai à la Maison des associations.

 
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