Julien Mercadier s’est souvenu de l’événement et l’a raconté dans les archives en tête d’article. Le Tarn avait débordé le premier », et puis les ruisseaux, l’eau venait de partout et les gens étaient bloqués « . Certains avaient attendu trois jours, réfugiés en hauteur, que les secours arrivent. Dans son village d’Albefeuille-Lagarde, « à l’exception de deux ou trois maisons, tout le reste est tombé. Il ne restait plus rien « . L’ampleur de la catastrophe était telle que les Pays-Bas ont fourni une aide à la reconstruction. Ailleurs, elle venait de toute la France, mais aussi de Yougoslavie et du Maroc.
A Lizac, Yves Belbeze (béret basque sur la tête) avait 11 ans en mars 1930 : « Le Tarn était grand, le 2 mars, il débordait. Mais nous y étions tellement habitués qu’à Lizac, nous n’y avons pas prêté attention. Dimanche s’est bien passé. Lundi matin, il nous a parlé de manière informelle [approcher au plus près, NDLR] déjà devant les portes, n’est-ce pas, ça faisait le tour des maisons, autour des granges, ici et là. Nous n’étions pas trop inquiets ».
« Soudain, comme si des seaux d’eau nous avaient été lancés, en dix minutes, un quart d’heure, nous avions entre un mètre et 1,5 mètre d’eau dans la partie basse de la rivière. tribunal « . Et Yves Belbeze ajoute que si son père ne l’avait pas rattrapé, il aurait été emporté par le courant, et « ne serait pas [nous] parlez maintenant « . Ou de chanter, car il avait écrit une « complainte » sur cet événement traumatisant qu’il interprétait devant la caméra.