Ce samedi soir, l’Espagne nous a offert l’un de ses plus gros chocs. Courtiers du titre cette année de l’autre côté des Pyrénées, le FC Barcelone et l’Atlético de Madrid s’affrontaient lors de la 18e journée de Liga. Vainqueurs de leurs 11 derniers matches toutes compétitions confondues, les Colchoneros arrivent confiants en leurs forces face à un Barça moins reluisant qu’en début de saison. Pour enchaîner sur un 12e succès consécutif, Diego Simeone a décidé d’aligner un onze offensif avec un duo offensif composé de Julian Alvarez et Antoine Griezmann. Privé de Lamine Yamal, Hansi Flick a décidé de faire confiance à une attaque composée de Raphinha, Robert Lewandowski et Fermín López.
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Tout était réuni pour assister à un grand match au stade de Montjuic. D’entrée de jeu, les Blaugranas ont affiché leur domination dans le match. Inquiets, les coéquipiers d’un brillant Pedri ont rapidement pris le dessus sur leurs adversaires en les asphyxiant d’une pression constante. Et après une tentative dangereuse d’Inigo Martinez (22e), c’est l’insatiable Pedri qui sort de l’impasse d’un joyau d’action. Percutant au milieu de terrain, le numéro 8 catalan a servi Gavi qui l’a délivré d’une roulette inspirée. Récupérant le cuir, Pedri trompait Jan Oblak d’un plat du pied assuré (1-0, 30e). Auteurs d’une première période aussi maîtrisée, les locaux rentraient aux vestiaires avec un avantage au score qui ne fut pas contesté.
L’Atlético de Madrid a encore fait le tour de Paris
Au retour des vestiaires, le Barça comptait donc s’appuyer sur cette maîtrise pour se mettre à l’abri et assurer ce bon coup au classement. Le problème est que rien ne s’est vraiment passé comme prévu pour les ouailles de Hansi Flick. Malgré des tentatives de Fermín López (48e) et Raphinha (57e), respectivement stoppées par Jan Oblak et la barre de la cage du gardien slovène, les Catalans n’ont pas réussi à inscrire ce deuxième but très important. Et d’un autre côté, la réponse ne s’est pas fait attendre, les Madrilènes étant habitués à marquer même dans les moments les plus lents. Profitant d’un dégagement manqué de Marc Casado, Rodrigo De Paul décochait une frappe à ras de terre depuis l’extérieur de la surface qu’Inaki Pena ne parvenait pas à stopper (1-1, 60e). La dernière demi-heure de la rencontre a également été très rythmée.
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Disposant d’occasions, les deux équipes n’ont cependant pas su tirer leur épingle du jeu après plusieurs arrêts décisifs de Jan Oblak (86e, 88e), qui a répondu à un Inaki Pena tout aussi impérial devant Barrios (77e). Robert Lewandowski s’est également illustré avec un raté assez grotesque (76e) en ratant le ballon du pied gauche. Un échec qui illustre assez bien la lenteur du match du Polonais. Et alors qu’on se dirigeait vers un match nul qui ne regardait personne, l’Atlético de Madrid a récidivé. Trouvé sur une contre-attaque éclair, Alexander Sorloth ne laissait aucune chance à Inaki Pena d’une frappe puissante (1-2, 90+6e). Déjà vainqueurs à Paris dans les mêmes conditions grâce à un but à la dernière seconde d’Angel Correa, les pensionnaires de Civitas Metropolitano enchaînent avec un treizième succès de rang. Le Barça cède son trône de leader aux Matelassiers et compte désormais quatre points de moins que son adversaire du soir, qui compte un match de moins qu’eux.
Pub. le 21/12/2024 22:59
– MISE À JOUR 21/12/2024 23:22
