l’essentiel
Les chocolats et autres gourmandises sucrées restent un incontournable de Noël. Josy continue les ventes fin décembre dans sa confiserie du centre-ville de Saint-Gaudens.
9h30 : ouverture du magasin, 9h35 : les premiers clients sont déjà là. A l’approche de Noël, Josy travaille à un rythme effréné. Sa confiserie du centre-ville de Saint-Gaudens ne désemplit pas. A quelques jours de Noël, la tension monte car c’est l’heure des achats de dernière minute. « Je peux vendre une centaine de ballottines par jour dès maintenant ! explique le propriétaire. La confiserie Opraline vend des chocolats, dragées, pâtes d’amandes et autres douceurs d’artisans français (principalement d’Occitanie et d’Auvergne-Rhône-Alpes). Le chocolat est une affaire sérieuse pour Josy : « Ici, nous ne vendons que des produits 100 % pur beurre de cacao. Ce n’est pas du tout le même chocolat que l’on trouve dans les supermarchés.
La qualité et le choix font que les clients s’y pressent, comme François. « Chaque année, je viens ici acheter des cartons pour ma famille », dit-il. Josy lui prépare soigneusement deux petites boîtes qui sont soigneusement emballées dans du papier doré et nouées avec un nœud argenté. Un vrai cadeau de Noël ! “Mes proches sont toujours contents car ce sont vraiment de très bons chocolats” constate François qui prévoit un budget de 60 euros pour ces petites bouchées de plaisir.
Plusieurs mois de travail
Pour être sûre de satisfaire tous ses clients, Josy anticipe les fêtes de fin d’année à partir de septembre. « C’est simple, je reviens de vacances et je commence à y réfléchir. En octobre, les commandes sont passées. Une fois les chocolats reçus, elle les répartit dans différentes boîtes. L’offre s’étend des coffrets prestigieux aux simples petits sachets. “Quand on a goûté du bon chocolat, il est difficile de revenir en arrière, certains clients préfèrent en prendre moins quand leur portefeuille est plus serré mais ils veulent quand même se faire plaisir.” Cette ancienne comptable sait combien il est difficile de résister à ses friandises. “Je dis toujours que s’il n’y avait plus de chocolat dans la maison, je pourrais braquer un magasin de bonbons !” plaisante-t-elle. Pourtant, pour Noël, la confiserie préférée de cet « incorrigible gourmand » reste les marrons glacés. Josy nous l’assure : c’est LA douceur de Noël !