Airbus teste un nouveau kit pour aider l’avion de transport A400M à lutter contre les incendies

Airbus teste un nouveau kit pour aider l’avion de transport A400M à lutter contre les incendies
Airbus teste un nouveau kit pour aider l’avion de transport A400M à lutter contre les incendies

Le groupe aéronautique européen Airbus teste en Espagne un kit amovible pour transformer un avion de transport militaire A400M en avion de lutte contre les incendies de forêt, alors que le monde est confronté à des incendies de plus en plus virulents à cause du changement climatique.

Les tests effectués à El Cubillo de Uceda, à 69 km de Madrid, visent à confirmer l’efficacité du kit dans la lutte indirecte contre les incendies de forêt, a indiqué Airbus.

Le kit, composé d’un réservoir et de deux tuyaux d’échappement installés dans la soute et sur la rampe, peut être ajouté à n’importe lequel des plus de 100 avions de transport A400M déjà en vol, afin qu’ils puissent compléter le travail des pompiers.

“Vous pouvez convertir rapidement l’A400M en avion de lutte contre les incendies, en installant ce kit en 2 à 3 heures environ, et vous disposez alors de la capacité dont vous avez besoin”, a déclaré Sara Vargas, chef de projet chez Airbus Defence and Space, à l’agence Reuters.

L’avion de transport équipé peut larguer 20 tonnes d’eau ou de retardateur sur le brasier, ce qui permet de contenir de gros incendies de forêt difficiles à éteindre.

“L’avantage est que cet avion peut voler lentement et à basse altitude et est capable, grâce à sa maniabilité, d’effectuer cette opération avec un très haut niveau de sécurité”, a ajouté M. Vargas.

Airbus appelle ses clients à trouver des acheteurs potentiels de ce kit, en espérant qu’il soit utilisé d’ici quelques années.

Les scientifiques affirment que même si la plupart des incendies sont déclenchés par des humains, les conditions chaudes et sèches provoquées par le changement climatique les aident à se propager plus rapidement, à brûler plus longtemps et plus intensément.

Alvaro Jimenez, responsable du ministère de l’Environnement, a déclaré mercredi à Madrid, lors d’une table ronde sur la gestion des incendies de forêt, que les vagues de chaleur, le manque de pluie et l’augmentation des combustibles dus à la réduction de l’activité rurale modifiaient les conditions d’incendie.

 
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