Selon lui, selon certaines informations, « plusieurs pertes nord-coréennes, notamment celles d’officiers de haut rang, ont eu lieu lors d’attaques de missiles et de drones ukrainiens, ainsi que lors d’accidents d’entraînement ».
Des soldats que la Russie « peut sacrifier »
Selon le NIS, cité par M. Lee, le nombre élevé de victimes peut s’expliquer par « l’environnement de champ de bataille inconnu, où les forces nord-coréennes sont utilisées comme unités d’assaut de première ligne que l’on peut sacrifier, et par leur manque de moyens ». capacité à contrer les attaques de drones ».
Le député a également noté « les plaintes de l’armée russe selon lesquelles les troupes nord-coréennes, en raison de leur manque de connaissances en matière de drones, constituent plus un fardeau qu’un atout ».
Plusieurs milliers de soldats nord-coréens ont été envoyés en Russie ces dernières semaines pour soutenir l’armée russe, selon les Occidentaux. De son côté, le Kremlin a à chaque fois éludé les questions sur le sujet, ne voulant pas confirmer cette information.
Mardi, le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Oleksandr Syrsky, a déclaré que l’armée russe menait « d’intenses opérations offensives dans la région de Koursk, en utilisant activement des unités de l’armée nord-coréenne », ajoutant qu’elle avait déjà « subi de lourdes pertes ».
Un traité de défense mutuelle
Le même jour, un haut responsable américain, s’exprimant sous couvert d’anonymat, estimait les pertes de la Corée du Nord à « plusieurs centaines », allant de « blessés légers à ceux tués au combat ». Les Etats-Unis et leurs alliés avaient, mardi encore, dénoncé dans un communiqué commun « un dangereux élargissement » de la guerre en Ukraine et exhorté la Corée du Nord à rapatrier ses troupes.
L’Ukraine a lancé début août une offensive surprise dans la région russe de Koursk, la plus importante sur le territoire russe depuis la Seconde Guerre mondiale. Elle contrôle encore une petite partie de ce territoire.
La Corée du Nord n’a jamais confirmé ni démenti la présence de ses troupes aux côtés de la Russie. Jeudi, cependant, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a qualifié les critiques de Washington sur son soutien à Moscou de « provocations irresponsables ».
La Corée du Nord et la Russie ont renforcé leurs liens militaires depuis l’invasion de l’Ukraine par Moscou en février 2022. Un traité de défense mutuelle historique entre Pyongyang et Moscou, signé en juin, est entré en vigueur au début du mois. Il prévoit une « aide militaire immédiate » en cas d’agression armée par un pays tiers.