Plus tôt mardi, le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Oleksandr Syrsky, a déclaré que « depuis trois jours, l’ennemi mène d’intenses opérations offensives dans la région de Koursk, en utilisant activement des unités de l’armée nord-coréenne ». ajoutant qu’elle avait déjà « subi de lourdes pertes ».
Confrontée à l’invasion de Moscou depuis près de trois ans, l’Ukraine a lancé début août une offensive surprise dans la région russe de Koursk, la plus importante sur le territoire russe depuis la Seconde Guerre mondiale, et en contrôle toujours une petite partie.
Des troupes qui n’avaient jamais combattu ?
Plusieurs milliers de soldats nord-coréens ont été envoyés en Russie ces dernières semaines pour soutenir l’armée russe, selon les Occidentaux. De son côté, le Kremlin a à chaque fois éludé les questions sur le sujet, ne voulant pas confirmer cette information. Pyongyang n’a ni confirmé ni démenti ce déploiement sans précédent.
Ces troupes “n’avaient jamais combattu auparavant”, a déclaré mardi le responsable américain, jugeant que cela pourrait expliquer “pourquoi elles ont subi de telles pertes contre les Ukrainiens”. »
La Russie et la Corée du Nord ont signé ces derniers mois un accord de défense mutuelle, entré en vigueur début décembre selon la diplomatie russe, dont l’article 4 prévoit une « aide militaire immédiate » en cas d’agression armée de pays tiers. .
Washington, de son côté, est le premier soutien militaire de Kiev depuis le début de l’invasion russe en 2022, et l’administration du président Joe Biden, sur le départ, a multiplié ces dernières semaines les annonces d’envois de matériel militaire en Ukraine.