Le chef des forces nucléaires russes tué à Moscou dans une attaque revendiquée par l’Ukraine

Le chef des forces nucléaires russes tué à Moscou dans une attaque revendiquée par l’Ukraine
Le chef des forces nucléaires russes tué à Moscou dans une attaque revendiquée par l’Ukraine

Igor Kirillov et son assistant ont été tués ce mardi matin à Moscou, lors d’une violente explosion dans un quartier résidentiel. Les services de sécurité ukrainiens revendiquent la responsabilité de l’attaque contre ce général, qu’ils accusent de « crimes de guerre » pour son usage d’armes chimiques sur le front.

Sur le front, les combats font rage. Dans les villes russes, où la vie continue aussi. Après la mort de Mikhaïl Chatsky, scientifique russe spécialisé dans les missiles et leur modernisation près de Moscou il y a plus d’une semaine, la Russie a perdu un autre haut responsable au sein de son armée.

Igor Kirillov, « le commandant des forces de défense radiologiques, chimiques et biologiques russes », comme l’a décrit la commission d’enquête russe, a été tué mardi dans une violente explosion à Moscou. Très vite, l’assassinat est revendiqué par les services de sécurité ukrainiens.

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Un haut responsable militaire russe tué depuis l’offensive

Dans un communiqué récupéré par l’AFP, le Comité russe évoque « un engin explosif placé dans un scooter garé près de l’entrée d’un immeuble résidentiel » qui a été activé « dans la matinée sur l’avenue Riazansky à Moscou ».

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Outre Igor Kirillov, son assistant a également été tué lors de l’attaque. En octobre dernier, le général de 54 ans avait été sanctionné par Londres pour le déploiement présumé d’armes chimiques en Ukraine.

Sa mort marque un tournant dans la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Depuis le début de l’offensive du Kremlin en février 2022, c’est le plus haut responsable de l’armée russe qui a été tué par Kiev.

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Accusé de « crimes de guerre » par l’Ukraine

Les services de sécurité ukrainiens, qui ont revendiqué son assassinat, ont accusé Igor Kirillov d’être l’auteur de « crimes de guerre » pour avoir ordonné l’usage d’armes chimiques contre les troupes ukrainiennes.

Depuis février 2022, plus de 4 800 cas d’utilisation de « munitions chimiques » par l’armée russe ont été enregistrés, ont assuré les Ukrainiens, selon qui « plus de 2 000 soldats » ont dû être hospitalisés avec des degrés divers d’empoisonnement. chimique sur la même période.

Côté russe, les autorités ont toujours rejeté ces accusations, les qualifiant d’« absurdes ».

« Les meurtriers seront punis »

Ce mardi, quelques heures après l’assassinat d’Igor Kirillov, une minute de silence a été observée à la Douma, la chambre basse du Parlement.

Les meurtriers seront punis, sans aucun doute et sans pitié

Konstantin Kosachev, vice-président du Conseil de la Fédération, chambre haute du Parlement

Les chancelleries occidentales, de leur côté, n’ont guère réagi. “Nous ne pleurerons pas la mort d’un individu qui a participé à une invasion illégale et imposé des souffrances et la mort au peuple ukrainien”, a déclaré un porte-parole du gouvernement britannique.

De son côté, Washington, par la voix d’un haut responsable, a indiqué ce mardi soir qu’il n’avait pas « été informé » au préalable et « ne soutient pas » ce type d’opération.

 
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