l’essentiel
Frédéric Lheureux crée à Price un labyrinthe alliant nature, biodiversité et éducation, avec l’ambition d’ouvrir prochainement ses jardins au public.
En bordure de la D922, à Prix (Causse-et-Diège), un projet de labyrinthe est initié par Frédéric Lheureux, un habitant de la commune. Il fonde l’association « Les jardins labyrinthes melliferiques » et plante les premières espèces en novembre 2023.
Un projet respectueux de la biodiversité
« J’ai choisi des plantes 100 % locales, aubépine, cornouiller, noisetier ou érable de campagne par exemple », explique le porteur de ce projet ambitieux. Son idée est d’aménager plusieurs labyrinthes sur son terrain de 3,2 hectares. « Cela fait un an que j’y travaille, j’ai déjà planté 1 000 arbustes. Je suis seul pour financer le projet pour le moment, mais je recherche des partenaires pour les plantations ou pour m’aider à aménager le terrain. »
Frédéric Lheureux a déjà noué quelques partenariats, notamment avec l’association « 1 Million d’arbres » de Montpellier qui a fourni 400 plants pour une première journée d’activités. Vendredi 6 décembre dernier, les enfants de l’école de Gelles sont venus découvrir le site, le projet et planter des arbres. C’est également avec l’aide du Lions Club de Figeac que cette opération a été réalisée. En effet, le Rotary a affrété le bus qui emmenait les enfants des classes CE2, CM1 et CM2 venus sur le site.
Un premier labyrinthe autour du corps humain
« Ce qui me motive, c’est la création, s’enthousiasme Frédéric Lheureux, être dans la nature, travailler pour la biodiversité et impliquer les jeunes, leur donner le goût de planter, avoir la fierté de dire que j’ai planté un arbre ! « .
Le premier labyrinthe en cours est construit autour du thème du corps humain, avec des espaces dédiés à chaque partie du corps, à la manière d’un manuel d’anatomie. « Pour les prochains labyrinthes, je pense développer la question des différentes tranches d’âge des êtres humains ou des différentes mythologies du monde » explique Frédéric Lheureux aux enfants très attentifs et intéressés par ce projet pharaonique. Il raconte également comment il a aménagé le terrain en terrasses avec l’aide de professionnels et de machines adaptées. « J’ai aussi réalisé un réservoir d’eau pour prédire les années de sécheresse. Même si pour l’instant l’eau ne manque pas ! »
Une invitation à découvrir le projet
A terme, les labyrinthes seront ouverts au public, « j’espère que dans 5 ans si tout se passe bien et en fonction des travaux d’accès au terrain qui seront réalisés, mais une partie du site sera peut-être déjà ouverte à la visite à partir des prochaines années ». année. »
Aujourd’hui, les plantes ne mesurent que quelques dizaines de centimètres de haut. En attendant de pouvoir se perdre à Price entre les haies touffues, Frédéric Lheureux propose à toutes les écoles, structures ou associations de venir faire une visite guidée de ses labyrinthes en devenir.