Une étudiante de Blain obtient gain de cause, mais pas sa place en master à Nantes

Une étudiante de Blain obtient gain de cause, mais pas sa place en master à Nantes
Une étudiante de Blain obtient gain de cause, mais pas sa place en master à Nantes

Par

Editorial Châteaubriant

Publié le

17 décembre 2024 à 17h04

Voir mon actualité
Follow L’Éclaireur de Châteaubriant

Résident d’une ville du pays de Blaine (Loire-Atlantique), Lysa, étudiante de 22 ans, a terminé ses études huitième de sa classe. Souhaitant poursuivre ses études, elle s’est donc inscrite en master via la plateforme gouvernementale My Master. « Je voulais se spécialiser dans le tourisme après mon diplôme de LEA, Langues Etrangères Appliquées. »

Elle indique que peu d’universités proposent le master qu’elle vise. « Heureusement, à Nantes, où je venais de terminer mes études, ce programme existe. J’ai donc fait trois vœux : Nantes, Rouen et Lille. »

Loire-Atlantique : elle gagne un essai, mais pas sa place en master

Lorsque les résultats tombent en juin, Lysa est acceptée à Rouen et Lille, mais pas à Nantes. Surprise, Lysa, qui a un bon dossier et a obtenu sa licence dans cette université, lit via la plateforme qu’elle la maintenance n’aurait pas répondu aux exigences. ” Je ne comprends pas. J’ai demandé des explications au directeur du master. » Cela met en évidence un manque d’expérience en hôtellerieune raison qui n’apparaît pas dans le règlement.

La jeune étudiante tenace vante son CV et ses expériences professionnelles qui lui ont permis de parler couramment le français, l’anglais et l’espagnolpour espérer obtenir une place sur la liste d’attente.

La réalisatrice m’a dit que, de son côté, elle ne pouvait plus rien faire. Si elle m’acceptait, elle devrait renvoyer un autre élève. Ce qui est faux, car son master n’est pas terminé. Il n’y a que 13 étudiants pour 18 places.

Lysa

Elle tente un appel gracieux

Lysa se positionne alors à Rouen, qui propose un enseignement à distancemais elle espère poursuivre ses études à Nantes. Elle apprend alors que l’enseignement à distance à Rouen sera fermé à la rentrée.

Elle se retrouve donc sans place dans un programme de master et les délais sont dépassés pour toute autre inscription.

L’élève tente alors un appel gracieux avec l’Université de Nantes et adresse une lettre au président de l’université pour plaider sa cause et espérer une réponse positive. « Malgré les lettres de recommandation et les certifications, je reçu une réponse le 16 juillet, qui était un copier-coller du premier motif de refus. »

Elle contacte un avocat

Désespérée, Lysa trouve un avocat qui, en étudiant son dossier, est également incompréhensible. La jeune femme tente à nouveau un recours volontaire, privilégiant un dialogue amical, adressé au président, rédigé par son avocat. « Nous pensions avoir une considération différente. Mais aucune réponse n’a été donnée à cette lettrereçu par l’université le 2 septembre. »

Lysa a deux mois pour agir et espérer avoir une place en master, ou au moins être sur liste d’attente. La rentrée scolaire est le 16 septembre, avec la maternelle une semaine avant. Elle apprend alors qu’il y a des places disponibles dans le master choisi. « Au vu de ces éléments, l’avocat a proposé appel d’urgence, référé. Une option bien plus admissible à ce moment précis, car je n’avais plus la possibilité de m’inscrire ailleurs. Et l’urgence était de démarrer rapidement un cursus de master. »

L’étudiante obtient gain de cause…

Le l’appel a été déposé le 16 septembrejournée de rentrée scolaire. Le juge a statué le 30 septembre et suspendu le refus du 4 juin et le rejet de son libre recours du 16 juillet.

L’université a reçu l’ordre d’examiner ma candidature dans les plus brefs délais ou a eu 15 jours pour faire appel. Le juge a pointé un vice de procédure, un motif de refus qui ne figure pas dans la liste et une motivation stéréotypée dans le refus. Il estime que cela est susceptible de susciter un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée.

Lysa

L’affaire a bien été réétudiée, mais faisant fi du jugement, le les mêmes raisons sont données à Lysa. « Ils ont même ajouté que je n’avais aucun projet et que le terrain ne m’intéressait pas. Dans mon dossier se trouve mon projet pour l’avenir. Le réalisateur, lors de mon entretien, m’a même dit que cela correspondait au programme. »

…mais elle perd sa place en master

Lysa révèle également que son entretien ne s’est pas déroulé parfaitement. « J’aurais dû passer mon entretien en trois langues, comme le précise le règlement. Ce n’était pas le cas, Je n’ai pas passé le LV2. »

La jeune femme aurait dû être intégrée. Elle perd un an, mais pas sa volonté pour accéder à cette formation. « Mais ce ne sera pas à Nantes, compte tenu du traitement que j’ai subi. La prochaine étape sera de retourner devant les tribunaux, pour montrer qu’on ne ruine pas impunément l’avenir d’un jeune. »

En effet, la décision du juge aurait dû suffire à Lysa pour rejoindre le maître. Elle dénonce le non-respect de l’arrêt.

Il n’y avait aucune raison de ne pas m’y emmener, d’autant plus qu’il y a de la place. Ils ne m’ont même pas mis sur la liste d’attente. La manière de recruter dans ce master me séduit. J’ai gagné mon procès, mais pas ma place en master.

Lysa

La procédure continue

L’étudiant a lancé une procédure au fond qui ne sera achevé qu’en 2026. « Je tiens à préciser qu’il y a des règles à respecter et des obligations entre étudiants, mais aussi au sein de l’université. Je veux continuer la procédure, parce que J’ai l’impression d’avoir été discrédité. Si j’arrêtais maintenant, mon combat n’aurait aucun impact sur l’avenir et sur les futurs étudiants qui subiraient un traitement similaire. »

Contactée, la présidence de l’Université de Nantes n’a pas répondu à nos demandes.

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV un centre commercial ravagé par un incendie à Saint-Jean, la piste criminelle confirmée
NEXT Les prix des médicaments augmentent plus rapidement au Canada