le suspect refuse d’être extradé vers la , annonce le ministère suisse de la Justice

Le corps de la jeune femme a été découvert le 21 septembre, enterré au bois de Boulogne.

Publié le 16/10/2024 19:39

Mis à jour le 16/10/2024 19:46

Temps de lecture : 2min

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Des policiers sur les lieux de la découverte du corps de Philippine, dans le Bois de Boulogne, le 23 septembre 2024. (DELPHINE GOLDSZTEJN / LE PARISIEN / MAXPPP)

Le suspect du meurtre de Philippine en septembre, arrêté en Suisse, refuse d’être extradé, a annoncé mercredi 16 octobre le ministère fédéral de la Justice. “Le prévenu n’a pas consenti à l’extradition simplifiée”, a indiqué un porte-parole de l’Office fédéral de la justice dans un courriel adressé à l’AFP, confirmant une information de la télévision publique suisse RTS.

Taha O., un Marocain de 22 ans, est le principal suspect du viol et du meurtre de l’étudiante de 19 ans, dont le corps a été découvert le 21 septembre, enterré au bois de Boulogne, dans l’ouest parisien. . Le jeune homme a été arrêté à la gare centrale de Genève le 24 septembre.

La a déposé une demande d’extradition le 9 octobre. Le ministère fédéral de la Justice peut suivre la volonté de l’accusé ou s’en écarter et exiger son extradition. Dans ce cas, le suspect peut faire appel jusqu’au Tribunal fédéral, la plus haute autorité judiciaire de Suisse, et il reste en détention jusqu’à la fin de la procédure d’extradition. « La procédure ordinaire peut durer plus d’un an, notamment dans les cas complexes et si toutes les voies de recours sont utilisées »précise la fiche d’information du ministère sur les procédures d’extradition.

Le suspect avait déjà été condamné en 2021 pour viol, puis libéré en juin 2024, “à la fin de la phrase” selon le parquet de Paris. Il a ensuite été placé dans un centre de rétention administrative (CRA) à Metz. A sa libération, il a été assigné à résidence dans un hôtel de l’Yonne, où il ne s’est jamais rendu. N’ayant pas respecté son obligation de déclaration, il a été inscrit au fichier des personnes recherchées la veille du meurtre, le 19 septembre.

Il était soumis à une obligation de quitter le territoire (OQTF), ce qui a suscité de vives réactions, notamment de l’extrême droite. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a également appelé à « faire progresser notre arsenal juridique ».

France

 
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