Le dernier souvenir du Volley-ball que l’on garde en tête est celui des Jeux Olympiques, et de la médaille d’or en plus. Il suffit de dire que notre relation avec ce sport s’est largement refroidie. Mais heureusement, Chaumont Volley-Ball 52 est parvenu à redorer l’image de cette discipline. Et de quelle manière s’il vous plaît.
Chaumont ne pouvait espérer une meilleure entrée
Premier de la saison régulière l’an dernier, Chaumont a connu la déception en séries éliminatoires du championnat de France, battu en demi-finale par Tours. Le CVB a donc à cœur de se faire pardonner auprès de ses supporters cette saison, et cette rédemption devait commencer dès la Ligue des champions. Pour leur premier match sur le terrain de Lunebourg, par ailleurs demi-finaliste en titre de la Bundesliga, tout a bien commencé pour les Français.
Face aux Allemands, Chaumont empoche les deux premiers sets (25-17, 25-23) et n’est qu’à un tour de régler l’addition. Les deux équipes sont à 23-23, les Chaumontais sont à deux points du match. C’est aussi le début de la fin pour le CVB. En effet, les joueurs de Silvano Prandi ont perdu ce troisième set (24-26), puis ont profité de cette dynamique et ont également perdu le quatrième (19-25). Seul le tie-break peut départager les deux équipes, et une victoire de Chaumont gâcherait ce quasi naufrage. Mais heureusement, les Chaumontais se sentent chargés d’une mission, celle de sauver la réputation du volley dans nos locaux.
Après avoir sauvé une première balle de match, la seconde est une de trop. Chaumont s’est incliné après deux heures d’effort au tie-break (13-15) en cinq sets, après avoir remporté les deux premiers. Nous ne sommes pas des experts du volleyball, mais nous connaissons un retour quand nous en voyons un. Le seul bémol de la soirée ; pour une raison totalement insupportable à notre goût, les Chaumontais glanent quand même un point malgré leur revers. Cela montre que nous ne sommes pas les seuls à récompenser les défaites de ce monde.