Au Parc de la Rauze, l’épreuve continentale organisée par Montpellier Beach Volleyball a été un véritable succès où l’équipe locale s’est classée quatrième.
Après quatre jours de compétition, l’équipe masculine de Beach Volleyball de Montpellier termine à une frustrante quatrième place de la Coupe d’Europe des Clubs. Comme l’année dernière en Turquie. Mais cette fois, les circonstances étaient différentes.
En revanche, le club montpelliérain, dont le modèle fait office d’exemple dans toute l’Europe, a organisé l’événement sur le terrain sablonneux du parc de la Rauze, bénéficiant des encouragements du public local. Côté avant, plusieurs de ses joueurs n’étaient pas dans la meilleure position avant de débuter.
Moins d’une semaine avant le début de l’épreuve, Arthur Canet (19 ans) a appris par l’intermédiaire de la Fédération française de volley (FFVB) qu’il avait été licencié par son coéquipier Téo Rotar, qu’il perdait sa place au Pôle France et que son avenir sportif au plus haut niveau mondial s’assombrissait. Dans le même temps, Quincy Aye (29 ans) a également été exclu du giron fédéral.
Dans ce contexte, pousser les futurs vainqueurs azerbaïdjanais dans leurs retranchements lors d’une demi-finale épique perdue, sous la pluie, dans le set doré fut presque héroïque (2-1). Le lendemain, ce dimanche, la marche était un peu trop haute lors de la petite finale face à un club autrichien expérimenté (2-0).
« Un superbe état d’esprit »
« Ce résultat a été obtenu avec une équipe de la formation montpelliéraine, rejoices Stéphane Canet, MBV coach. La quatrième place n’est pas la meilleure place mais il y avait un superbe état d’esprit, les joueurs étaient contents de partager ça. Nous avons dû faire face à des aléas extérieurs. Théo Marty et Noah Burlas ont vécu une expérience hors du commun. Quincy et Calvin Aye ont partagé leur dernière aventure ensemble, c’est mémorable. Arthur a été à la hauteur de son rendez-vous, il ne mérite pas ce qui lui arrive. J’espère que cette compétition changera la mentalité du beach volley en France et qu’elle donnera envie aux clubs de se développer.
Sous le choc avant de débuter les matches jeudi, Arthur Canet a refait la cerise dans son jardin : « Au départ, j’étais dégoûté par la quatrième place, celle du clown du concours. Avec le recul, les équipes devant nous sont vraiment fortes. On a tout donné jusqu’au bout. Il n’y avait aucune ambiance négative sur le terrain. On ne pouvait pas tout contrôler comme la préparation… Je me souviens des moments positifs et du soutien de nos proches.