après Poitiers, la folie Ngapeth atteint aussi Chaumont

après Poitiers, la folie Ngapeth atteint aussi Chaumont
après Poitiers, la folie Ngapeth atteint aussi Chaumont

Sans surprise, la folie Earvin Ngapeth dépasse largement les frontières de Poitiers et de Vienne. Depuis l’annonce de la signature du double champion olympique pour l’Alterna Stade Poitevin Volley-Ball, son club fétiche continue d’être submergé de demandes en tous genres. Le dernier en date ? Demandes de vidéos de TF1…

Et cela semble également être le cas chez les autres pensionnaires de la Marmara SpikeLigue. A l’image de l’équipe de Chaumont Volley-Ball 52 où les Stadistes se rendent vendredi pour leur premier déplacement de la saison après leur large victoire contre Narbonne lors de la première journée (3-1).

Billets vendus en quatre jours

Lawson-Body était plein à craquer samedi dernier. La Palestre, l’antre du Haut-Marnais, était déjà pleine en début de semaine. Les 2 000 places mises en vente ont trouvé preneur en seulement quatre jours. « Habituellement, nous jouons à salle comble pour les matches de barrage. Cela n’était jamais arrivé aussi tôt dans la saison. La dernière fois que les billets se sont vendus aussi vite, c’était pour la finale du championnat contre Tours en 2023 où nous n’avions plus rien à vendre après deux séances d’un quart d’heure.se souvient Bruno Soirfeck, le président d’un CVB 52 battu au tie-break à Tourcoing lors de la première journée.

Le club avait essayé d’anticiper les choses afin de s’organiser au mieux. « Dès qu’on a entendu parler de la signature d’Earvin, j’ai regardé quand on allait affronter Poitiers. C’était pour le deuxième jour. Dès le lendemain de l’annonce, nous avons rencontré les salariés pour travailler sur ce match. »

Bruno Soirfeck (à gauche), le président de Chaumont, prochain adversaire de Poitiers en MSL.
© (Photo cor. NR-CP, Mickaël Pichon)

La billetterie a notamment été ouverte plus tôt que d’habitude. Une bonne idée, évidemment, pour une rencontre pas comme les autres. Evidemment quand le meilleur joueur français, et sans parler du meilleur mondial, est sur le terrain. « Nous avons bien sûr décidé de communiquer sur la présence d’Earvin Ngapeth. Nous sommes heureux de l’accueillir, d’autant plus avec l’enthousiasme suscité par la nouvelle médaille d’or olympique remportée à Paris. Mais on a aussi mis en avant une opposition symbolique entre, d’un côté, Earvin Ngapeth et, de l’autre, Mathis Henno, champion d’Europe U20 et U22 cet été et qui représente la relève. »

La venue de l’Alterna Stade Poitevin Volley-Ball a ainsi été requalifiée en match de gala. Comme contre Montpellier, Tourcoing ou Tours. Et beIN SPORTS, le diffuseur MSL, ne s’y est pas trompé non plus. « Nous avons été contactés pour que le match soit avancé à vendredi afin qu’il puisse être diffusé. »

« Le retour d’Earvin Ngapeth en France est une très, très bonne chose »

Pour Bruno Soirfeck, le retour en France d’Earvin Ngapeth, l’enfant prodige de Poitiers et du volley français, est une très bonne chose. “C’est même une très, très bonne chose, il a souri. Depuis qu’il a signé à Poitiers, on parle de volley vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Nous devons travailler et nous organiser pour surfer sur cette dynamique et surtout en tirer profit pour faire avancer et développer davantage notre sport. Cela doit être bénéfique dans le temps »insiste celui qui était encore responsable de la commission de promotion de la Ligue Nationale de Volleyball jusqu’à il y a quelques jours. Ou quand un vent de folie souffle sur la France. La folie Ngapeth.

 
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