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47 jours après les intempéries, le calvaire des victimes de Berthoir

Un hameau de Pélussin, dans la Loire, est coupé du monde depuis un mois et demi.

La route et le pont d’accès ont été emportés par les inondations d’octobre, lorsque 375 communes ont été reconnues en état de catastrophe naturelle.

A Berthoir, la majorité des habitants ne peuvent plus vivre dans leur logement et les rues restent jonchées d’épaves de voitures.

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Le 13 heures

Même si les intempéries du mois d’octobre semblent bien loin, certains en subissent encore les conséquences au quotidien. Et pas des moindres. « Il y avait un pont avant et ça nous permettait d’accéder à notre logement qui est un peu plus bas »explique Sandy Nogaredes, une habitante du hameau. Impossible pour elle d’accéder à sa maison en voiture, et cela depuis maintenant six semaines. « Nous sommes complètement isolés, coupés du monde, ce n’est pas facile. Chaque soir, nous marchons jusqu’à nos maisons et nous garons le long de la route principale. »ajoute-t-elle. Avec son voisin, ils doivent désormais se frayer un chemin pour rejoindre leur hameau. Le 17 octobre, à Pélussin, dans la Loire, le ruisseau se transforme en torrent.

C’est quelque chose qu’on veut pas revivre, c’est quelque chose qui nous empêche de dormir

Un habitant du hameau de Berthoir

Aujourd’hui, seules deux maisons sur neuf sont encore habitées. « Nous n’avons pas non plus d’assainissement, nous n’avons plus de chauffage, nous n’avons pas d’électricité. Parce que de toute façon, tout est gâché. la maison n’est pas habitable tel quel »déplore Nicolas Tardy. Comme lui, d’autres riverains réclament des travaux pour permettre au fleuve d’absorber les futures crues. Sans cela, il envisage de partir définitivement. « En fait, je ne veux pas faire subir ça à mes enfants. J’étais là le jour des inondations, je me suis blessé. C’est quelque chose qu’on ne veut pas revivre, c’est quelque chose qui nous empêche de dormir. »explique Aurélien Galliot, qui y habite.

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Tout a commencé par un éboulement au sommet du hameau. Un lodge a dû fermer et annuler trois mois de réservations. « Nous perdons environ 30 à 40 000 euros. Pour l’instant, les compagnies d’assurance n’ont pas commencé à indemniser”s’inquiète le gérant. Pour commencer les travaux et retrouver une vie normale, tout le monde attend le retour de l’assurance.


La rédaction de TF1info | Reportage : Séverine Agi, Eric Nappi

 
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