Les invités de Guy A Lepage avaient beaucoup de choses « à vendre » alors qu’il y en avait même un qui était devenu « confessionnel ».
Nous avons ouvert la soirée avec Miss Bottineun film qui raconte l’histoire de Philippe, un pianiste souffrant de troubles anxieux et en manque d’inspiration, dont la vie va basculer lorsqu’il devra s’occuper de sa nièce Simone, une petite fille rebelle et amoureuse des animaux.
Ce film est une réinterprétation du classique Bach et Bottine d’André Melançon, sorti en 1986 après La guerre des tuques en 1984 et Exploitation du beurre de pinotte en 1985 et qui mettait en vedette Raymond Legault et Mahée Paiement.
Pour cette production qui sortira vendredi, Antoine Bertrand et Marguerite Laurence forment un duo aussi dysfonctionnel qu’attachant et ils ont été les premiers invités de la soirée.
La jeune comédienne a charmé le plateau avec ce visage attachant et sa répartie plutôt surprenante pour une fillette de 11 ans.
« Elle ferait une excellente présidente du monde », disait Antoine à propos de sa jeune compagne. Il est impossible d’être cynique en sa présence.»
Nous sommes également revenus sur le rôle d’Antoine Bertrand dans STATUT où il joue un spécialiste des relations publiques. « Bâclé, intelligent et charismatique, c’est ce qui décrit bien mon personnage… pas si loin de moi, après tout », a-t-il plaisanté.
Et lorsqu’on lui pose la « question meurtrière », choisir entre être actrice et musicienne, Marguerite n’arrive pas à faire un choix. “Je vais faire les deux”, dit-elle après une brève réflexion.
Histoire des drains
Simon Paré-Poupart ramasse les déchets depuis une vingtaine d’années. Année après année, il jette 70 000 tonnes de déchets dans son camion.
Ses études universitaires en sociologie et en administration internationale ainsi que ses années de travailleur social ne l’ont pas débarrassé de sa vocation d’éboueur. Ordures! Journal d’un draineur est son premier livre.
« Ce travail s’est bien intégré dans ma vie. J’ai la chance de travailler avec des gens que je n’aurais pas pu rencontrer autrement, et ce métier me permet aussi de briser la sédentarité.
Le « poète éboueur » s’inquiète de la déresponsabilisation sociale face au gaspillage. «C’est trop facile à jeter», dit-il. Nous collectons les déchets si rapidement qu’ils semblent disparaître comme par magie.
Simon Paré-Poupart a une vision éclairée et très éclairée de notre rapport aux déchets et aux déchets. Il voit également sa profession comme un outil d’intervention communautaire très efficace.
«Le pludging est une forme puissante d’intégration sociale pour de nombreuses personnes négligées dans notre société», dit-il. Ils peuvent faire un travail sans être jugés, quel que soit leur passé.
Quant à son passage à l’écriture, on risque de retrouver son nom sur la couverture d’un autre livre, a-t-il confié.
Et la politique
Le chef du Parti québécois Paul St-Pierre Plamondon est arrivé au Studio A avec son sourire familier, mais aussi avec l’obligation de donner suite à son intervention sur le « wokisme » dans la foulée de l’affaire du député solidaire Haroun Bouazzi.
«Il y a des comportements faciles à expliquer qui ne fonctionnent plus», dit-il. Nous pouvons servir la justice sans intimider les autres, ni en lançant des accusations de racisme ou de « phobie » comme le font nos adversaires politiques.
MC Gilles a tenu à donner la définition du wokisme qu’il a empruntée à l’Office de la langue française, ce qui n’a pas semblé émouvoir l’homme politique.
L’affaire de la Bedford School a refait surface, sous le thème de l’entrisme religieux. Ce terme est une stratégie politique qui consiste essentiellement à introduire une idéologie dans une autre organisation.
“L’entrisme religieux est lié à certains excès idéologiques qui prennent malheureusement de plus en plus de place dans notre société”, a-t-il ajouté.
Petit retour sur Northvolt alors que le chef du PQ estime que « le Québec a intérêt à un virage vers nos PME » au lieu de mettre tous nos œufs dans le même panier.
L’agence Santé Québec était également à l’ordre du jour des discussions, tout comme l’indépendance et la place du parti dans les sondages.
Une très belle interview, mais plutôt inutile. Comme s’il fallait absolument avoir un homme politique parmi les invités. Pour être honnête, nous nous en serions passés.
Un « tricheur » au Panama
L’acteur et animateur Guy Jodoin est venu parler de son rôle de prêtre défroqué dans une websérie de Télé-Québec intitulée La dernière communion.
Croyant non pratiquant, Jodoin estime que la religion a été une Source de richesse pour plusieurs générations de Québécois. Et pour rester sur le thème, l’acteur a fait un aveu en affirmant que son “cœur n’est plus à vendre”.
L’hôte de Tricheur sera aux commandes de Sortez-moi d’ici au cours de la prochaine saison qui sera tournée au Panama à partir de la semaine prochaine. Croyant participer au spectacle, c’est plutôt l’animation qu’il assumera.
Enfin, le capitaine Patenaude qui dirigeait le Romano Fafard Dans Une galaxie près de nousretour sur les 25 ans du show culte qui va être relancé sur Crave.
Histoires de féminicide
Dans la série de podcasts La nuit où j’ai failli mourirLa journaliste Bénédicte Lebel donne la parole aux femmes qui ont survécu à une tentative de fémicide. Sur le plateau, elle était accompagnée de Sabrina Bélair-Dubois que l’on peut entendre sur le dernier épisode du podcast.
Le journaliste a souhaité approfondir ces tristes histoires en s’adressant directement à ces femmes qui ont survécu.
“L’histoire des survivants et des victimes est la même”, estime le journaliste. La seule chose qui les sépare, c’est le résultat. Les quatre femmes qui témoignent dans mon podcast ont des éléments communs. Il y a toujours de la violence, pas toujours physique, avant l’acte fatal.
Elle explique que s’il y a étranglement lors d’une agression, il y a sept chances sur dix qu’une tentative de meurtre s’ensuive.
“Il y a une gradation, il y a des choses qui s’installent”, ajoute-t-elle. Une femme sur trois est victime de violence domestique au cours de sa vie. J’ai donc voulu enquêter sur le complot qui mène à cette violence.
Le 29 octobre 2021, Sabrina, mère de deux enfants, a été violemment agressée par son compagnon qui l’a poignardée à 19 reprises.
« Après avoir crié les noms de mes enfants, il m’a relâchée et j’ai pu m’enfuir », explique-t-elle. Je me suis effondré dehors et un déambulateur m’a trouvé.
Le partenaire violent est en prison, mais il pourrait être libéré prochainement, ce qui inquiète Sabrina. En plus de faire face à son traumatisme, elle perdra l’aide financière aux victimes d’actes criminels. L’allocation mensuelle de 1 800 $ prend fin en décembre, ce qui ajoute un autre stress aux épaules de Sabrina. À ce stade, une question au chef du Parti québécois aurait encore été pertinente.
Pour obtenir de l’aide, vous pouvez obtenir des informations sur sosviolenceconjugale.ca.
Rapper pour aider les jeunes
Le rappeur et éducateur Rymz vient de se lancer Vivre pour mourir.
Originaire de Saint-Hyacinthe, le rappeur de 35 ans, de son vrai nom Rémi Daoust, souligne ses 15 ans de carrière et une décennie depuis son premier effort sur disque avec ce cinquième album solo.
Pour lui, la musique est une passion, mais aider les jeunes en situation difficile est une vocation. Depuis plus de 15 ans, il travaille à la Maison de la Paix à Longueuil.
« Il faut une équipe formidable et arrangeante, qui me permet de poursuivre ma carrière musicale tout en faisant mon travail auprès des jeunes », dit-il.
Récemment marié à la chanteuse Naomi, il dit avoir « osé le bonheur ».
Rymz s’engage véritablement auprès des jeunes et organise également une collecte de fonds le 7 décembre, au profit de la Maison de la Paix. Vous pouvez en savoir plus sur les réseaux sociaux de l’artiste.
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