Girondins de Bordeaux. Au tribunal de commerce ce mardi en toute sérénité pour obtenir la prolongation de la reprise

Girondins de Bordeaux. Au tribunal de commerce ce mardi en toute sérénité pour obtenir la prolongation de la reprise
Girondins de Bordeaux. Au tribunal de commerce ce mardi en toute sérénité pour obtenir la prolongation de la reprise

J.jamais depuis fin juillet les dirigeants des Girondins de Bordeaux ne se sont rendus aussi sereinement à une audience au tribunal de commerce de Bordeaux. Ils sont attendus ce mardi après-midi pour une réunion charnière marquant la fin de la première période d’observation de six mois lancée avec l’ouverture du redressement judiciaire le 30 juillet. Ils demanderont, comme la procédure le permet, sa prolongation pour six mois supplémentaires ( soit jusqu’au 30 juillet). Ce délai, pendant lequel les dettes resteront gelées, devrait leur permettre de finaliser la négociation avec les créanciers et de mettre en place un plan de continuation qu’ils présenteront au tribunal.

Une mauvaise surprise est-elle possible ? Sauf un énorme rebondissement, non. Alors que les représentants du club bordelais étaient déjà au tribunal mardi dernier pour une réunion préparatoire avec les acteurs judiciaires (juge commissaire, procureur, administrateurs, mandataire), aucune demande de liquidation n’a été adressée.

Nouvelle contribution en juin

En quinze jours, les dirigeants ont respecté les engagements pris le 29 octobre lors d’une réunion intermédiaire. Le 9 janvier, 830 000 euros du deuxième versement du transfert de Zuriko Davitashvili à Saint-Etienne, initialement prévu pour le prochain Etat, ont été réglés par affacturage (avance d’une banque). Le lendemain, le président-actionnaire Gérard Lopez a transféré 800 000 euros, après le million d’euros dès le début de la procédure en août. Le club a également perçu en début d’année la part 2025 de l’intéressement sur le transfert (en 2022) de Jules Koundé de Séville au FC Barcelone, à hauteur de 1,1 million d’euros.

« Ces recettes doivent permettre de maintenir une trésorerie positive au moins jusqu’à fin mai »

Ces dons, venus alimenter un compte positif d’un million d’euros fin décembre, devraient permettre de régulariser au plus tard fin février les sommes dues immédiatement à la suite du plan social : solde de tous les comptes (congé , RTT, primes) des salariés partant et surtout les indemnités dépassant le plafond couvert par l’AGS (garantie salariale), estimées à 3,6 millions d’euros lors de la dernière audience.

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Ces recettes doivent aussi permettre de maintenir une trésorerie positive au moins jusqu’à fin mai pour financer le train de vie d’un club qui compte désormais 10 salariés administratifs et 32 ​​salariés sportifs (joueurs et staff). En interne, nous veillons à ce que tout soit sous contrôle. Le coût du recrutement de janvier – l’attaquant Étienne Beugre a signé un contrat à 10 000 euros brut par mois – est inclus dans la masse salariale prévisionnelle et les incertitudes doivent notamment être couvertes par des recettes de billetterie supérieures aux prévisions.

Devant le tribunal ce mardi, Gérard Lopez devrait toutefois s’engager à revenir à la marmite pour assurer la transition entre les deux saisons de juin et juillet (avec des bonus, notamment). Un besoin estimé à ce jour à 600 000 euros. Selon le club, cela était prévu dès le départ dans le plan présenté au tribunal et à la DNCG qui régule la masse salariale. Un rendez-vous est également fixé avec le gendarme financier en février.

Négociations de la dette

Gérard Lopez sera-t-il toujours aux commandes en juin ? Ce ne sera pas l’actualité centrale du tribunal ce mardi, qui se concentrera d’abord sur la trésorerie et l’avancée des démarches lancées en vue de sortir de la procédure. Mais c’est la question qui animera les quatre prochains mois. La phase de vérification du passif, estimée à 118 millions d’euros l’été dernier, touche à sa fin. Le « débarquement » du montant des dettes restant après négociations reste à préciser.

Les dirigeants espèrent descendre à 25-30 millions d’euros (à rembourser sur 10 ans maximum) et présenter leur plan de remboursement mi-avril pour obtenir l’aval du tribunal fin mai ou début juin, avant de passer devant la DNCG. Il leur faudra ensuite annoncer qui financera ce plan et qui signera le chèque de remboursement de l’AGS (environ 8 millions d’euros) : Gérard Lopez seul, Lopez avec un nouvel actionnaire minoritaire ou un nouvel actionnaire majoritaire ayant trouvé un accord avec l’actuel propriétaire. prendre la majorité des actions et le contrôle du club.

 
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