Et non, vous le pensiez, mais le genre des séries médicales n’est pas encore mort ! Alors que les séries sont installées depuis longtemps, comme Grey’s AnatomyEn perte de vitesse, la plateforme de streaming Max arrive en janvier avec une série forte, qui redonne véritablement un nouveau souffle à ce genre, même épuisé. Noah Wyle, l’inoubliable Dr Carter de la série URGENCEScollabore à nouveau avec John Wells et R. Scott Gemmill, anciens producteurs de la série, pour créer Le Pitt. Il incarne le Dr Michael Robinavitch, chef du service des urgences d’un hôpital de Pittsburgh. Loin des romances de Grey’s Anatomy, cette série en temps réel, puisque chacun des 15 épisodes représente une heure de garde d’une même journée, se veut ultra réaliste dans la forme et le contenu.
Le Pitt : en changeant de diffuseur, la série s’affranchitURGENCES
Après avoir joué le rôle du Dr Carter pendant 12 saisons deURGENCESNoah Wyle ne semble pas en avoir assez de la fiction médicale. Comme il le confie dans un entretien à TV Line, il a pensé revenir pendant la crise du Covid lorsque de nombreux soignants l’ont contacté pour lui faire parvenir leurs témoignages. Si, un temps, on parlait de relancer URGENCES Grâce à un redémarrage, l’équipe a finalement trouvé l’idée trop restrictive pour raconter ce que vit l’hôpital américain moderne. Mais surtout, contrairement URGENCESla série est diffusée sur une plateforme de streaming et non sur une chaîne. Ce qui change tout selon Noah Wyle : «C’est R. Scott Gemmill qui a proposé le cadre de narration en temps réel, et John [Wells]Max et Warner Bros se sont directement lancés dans cette nouvelle plateforme de streaming. L’idée était de voir si nous pouvions ou non raconter l’histoire d’une manière plus saisissante visuellement que dans les années 1990 – d’une manière plus photoréaliste que jamais. , et de manière plus organique.»
Ce qui était impossible dans URGENCES n’est plus dans Le Pittselon Noah Wyle
“Parce que vous n’êtes plus soumis aux règles, usages et barrières linguistiques que nous impose la télédiffusion. Vous pouvez vraiment peindre avec toutes les couleurs de la palette. La question n’est pas ce que l’on peut montrer, mais ce que l’on doit montrer, avec discrétion et goût. C’était vraiment enrichissant.» explique-t-il. En effet, la télévision américaine impose un cahier des charges très cohérent sur ce que peut montrer la fiction, notamment en matière de sang ou de sexualité, ainsi que d’insultes ou de gros mots. Le Pitt s’avère être, en fait, une série très brute visuellement et en termes de ce que l’on voit des opérations médicales.