Breaking news
une première pour le Bernois von Allmen -
ZURICH – YS, AVANT-MATCH -
Alexander De Croo reçoit le Premier ministre palestinien -
« Le crime de Camus, hier et aujourd’hui » -
Jonas Skabar remporte le bronze en Super-G -
qui est le PDG de TikTok ? -
Indemnisation accordée par la justice -

Bayrou lance une consultation sur les retraites, dont les termes sont déjà contestés : Actualités

Bayrou lance une consultation sur les retraites, dont les termes sont déjà contestés : Actualités
Bayrou lance une consultation sur les retraites, dont les termes sont déjà contestés : Actualités

François Bayrou lance vendredi la concertation promise sur la réforme des retraites, dont les modalités sont déjà contestées, et qui ne démarrera qu’au terme d’une délicate mission de chiffrage sur leur financement.

L’invitation lancée aux syndicats et aux organisations patronales est sobre : un mail, envoyé mercredi soir, pour les inviter à une « consultation des partenaires sociaux » à 11h00 au ministère du Travail, en présence du Premier ministre.

Cependant, la réunion a failli ne pas avoir lieu le jour prévu. Plusieurs syndicats, deux ministres et Matignon ont évoqué des problèmes de calendrier et son annulation mercredi matin, avant que les services de M. Bayrou ne maintiennent finalement la réunion.

Et ses modalités étaient encore débattues jeudi. “Ça évolue au fil des heures et c’est assez déstabilisant”, a déclaré jeudi matin sur Inter le président du Medef (patron) Patrick Martin.

“Tout cela n’est pas très bien organisé”, plaisante auprès de l’AFP une source syndicale.

C’est pourtant la proposition phare du nouveau locataire de Matignon qui lui a permis d’échapper jeudi à la censure des socialistes : “Remettre ce sujet (les retraites) en construction avec les partenaires sociaux”, a annoncé mardi François Bayrou, sans que nous ayons à le faire. Autant accéder à la demande du PS de « suspendre » la très controversée réforme des retraites en vigueur.

– Une « opportunité » –

Cette première réunion selon Matignon vise à « fixer le cadre et la méthode », et les travaux censés durer trois mois ne débuteront que lorsque la mission « flash » confiée à la Cour des comptes sur le financement du système des retraites sera livrée. soit dans « quelques semaines », selon le président de la juridiction Pierre Moscovici.

François Bayrou, qui estime que le poids des retraites dans le déficit public est bien plus lourd que celui calculé par le Conseil d’orientation des retraites, rattaché à Matignon, a chargé la Cour des comptes d’établir « un constat » fondé sur « des chiffres incontestables ».

La révision de la réforme de 2023 doit tenir compte d’une exigence : ne pas « dégrader l’équilibre financier » du système, a prévenu François Bayrou.

Sur le format des consultations, le président du Medef refuse de discuter des retraites du secteur public et déplore une « ingérence politique ». Il explique ne pas vouloir « recréer des pipelines entre des régimes privés (…) remarquablement bien gérés par les partenaires sociaux, et des régimes chroniquement déficitaires », comme c’est le cas du public.

Patrick Martin espère également que les discussions se dérouleront « à huis clos » et avec les organisations représentatives, alors que le syndicat Unsa et les agriculteurs de la FNSEA, qui n’en font pas partie, ont été invités.

– Une « opportunité » –

Sur le fond des débats, les désaccords sont nombreux entre syndicats et patronat, qui ne veulent pas modifier l’âge d’embauche progressivement porté par la réforme d’Elisabeth Borne à 64 ans et souhaitent mettre en place un système de capitalisation.

Réunies en intersyndicale jeudi après-midi, toutes les organisations syndicales représentatives ont rappelé “à l’unanimité leur refus de reporter l’âge d’entrée à 64 ans”, selon Julie Ferrua, co-déléguée générale de Solidaires.

Mais des divergences existent également entre les centrales syndicales. « Nous n’avons pas les mêmes solutions pour trouver des sources de financement », concède Solidaires, qui n’a pas été invitée comme la FSU aux premières discussions.

« Nous avons formé une intersyndicale parce que nous avons mené un combat contre la retraite à 64 ans, mais il n’y aura pas d’intersyndicale pour mener un projet », prophétise un dirigeant syndical, « nous ne sommes pas du tout d’accord sur le fond ».

C’est la première fois que les partenaires sociaux ont la main sur cette réforme, adoptée au forceps par l’article 49.3 de la Constitution en mars 2023, malgré 14 jours de mobilisations qui ont rassemblé 1,28 à 3 millions de personnes. manifestants, selon des sources.

C’est une “opportunité sans précédent” qu’il faut “saisir”, salue le patron de la CFDT dans Libération, convaincu que “c’est une reconnaissance que cette réforme est socialement injuste”.

« Les partenaires sociaux pourraient être au rendez-vous de l’Histoire », veut croire François Asselin pour la CPME.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le Canap : de la bouse de BFM ou un remake de Michel Douglas dans “Wall Street” – Quotidien
NEXT Mark Carney, le nouveau cheval des sorciers derrière Trudeau ?