Ces Accompagnateurs d’étudiants en situation de handicap souffrent du manque de considération et des conditions précaires de leur métier.
Ce jeudi 16 janvier, à l’appel du Snes et du FS, les AESH ont été appelées à faire grève pour exprimer leur colère.
C’est “ presque une goutte d’eau dans un océan de besoins “, déplorer les syndicats qui, aux côtés L’AESH (Accompagnement des étudiants handicapés) dénonce les conditions difficiles et précaires de ce métier de plus en plus mis de côté. Selon Stéphanie Massol, institutrice et secrétaire départementale de la FSU – SNUipp, “ de nombreuses AESH quittent la profession. Et rien qu’au niveau académique, nous avons enregistré 300 démissions « .
« Pouvoir les accompagner dans leur inclusion »
Il est difficile d’assurer, avec peu de ressources et des effectifs aussi faibles, le suivi régulier de ces enfants en fonction de leurs besoins. “ En moyenne le suivi est de 6 heures par semaine mais certains enfants ont plus que d’autres besoin d’un véritable soutien “, » déclare Sylvain Lagarde, secrétaire du Snes-FSU. Ajoutons aussi qu’ils souhaitent de vraies réformes et une reconnaissance suffisante de la profession. “ Nous souhaitons la création d’un fonctionnaire de catégorie B, des concours établis et reconnus et le salaire qui en découle, car généralement notre rémunération ne dépasse pas le Smic, soit 900 euros “» précise Anaïs Caussanel, AESH et membre de la FSU (premier degré).
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