Dimanche, une ancienne figure de « Touche pas à mon poste » était l’invitée de « C Médiatique » sur France 5. Et elle a profité de sa visite pour parler de ses premières expériences dans le secteur audiovisuel, sous l’influence d’hommes qui ont été « maltraités ».
Comme chaque dimanche, Mélanie Taravant est revenu à l’antenne de France 5 ce 8 décembre pour présenter un nouveau numéro de C Média. Cette semaine, l’animatrice a reçu une collègue sur son plateau, à savoir Énora Malagré.
Ce dernier n’est plus inconnu du grand public depuis plusieurs années, ayant notamment travaillé pour Ne touche pas à mon message de 2011 à 2017 avec Cyril Hanouna. Juste avant de rejoindre l’émission, Énora Malagré a collaboré avec une autre forte personnalité de l’audiovisuel : Sébastien Cauet. C’était entre 2010 et 2011, sur NRJ en C’Cauet. “Quelques mois seulement, ce fut encore une très courte expérience», a-t-elle commenté cette période. Et lorsqu’on lui demande ce qu’elle en retenait, la réponse est sans appel : «Rien« . “Pas de regrets, rien vraiment, absence de souvenirs», a-t-elle ajouté sur cet épisode avec celui qui est poursuivi pour agression sexuelle.
Énora Malagré rejoint alors les équipes de Cyril Hanouna, ajoutant une nouvelle figure masculine à sa longue liste d’employeurs. Une page qu’elle vient de tourner. “Aujourd’hui, mes patrons sont des femmes et c’est vrai que j’ai un peu plus l’impression d’être dans un bain moussant. Je fais partie d’une génération où il y a eu beaucoup de manspreading, où j’ai été beaucoup maltraitée, j’ai subi beaucoup de sexisme. Aujourd’hui, la télé change, il y a aussi des hommes très déconstruits qui sont aux commandes des émissions, on devrait s’en réjouir, mais pour moi c’était une autre époque. j’ai eu un peu de mal», a-t-elle rapporté.
Et si elle reconnaît volontiers un changement évident dans son environnement professionnel, Énora Malagré attend encore quelques révolutions. “C’est long mais vraiment la télévision, surtout le service public, fait beaucoup d’efforts, il y a beaucoup de femmes à la tête des programmes et même dans les équipes éditoriales, les hommes aussi font beaucoup de travail dessus mais il reste encore un peu de travail faire», a-t-elle confié.
Article original sur Purepeople