Afin de répondre aux exigences des responsables du musée parisien et d’y filmer l’épisode 6, la production de la série événement TF1 a imaginé “un cambriolage qui n’est pas réaliste”.
Après la Tour Eiffel, le château de Versailles et les péniches parisiennes, Tamara (Camille Lou), Sylia (Constancé Labbé) et Alexia Chamade (Claire Romain) poursuivent leur exploration des lieux emblématiques de Paris à la recherche d’une œuvre ayant appartenu à leur Son père a disparu dix ans plus tôt dans le mystérieux incendie de sa galerie d’art. Ce lundi soir, les trois sœurs cambrioleuses se retrouvent au musée du Louvre où elles doivent récupérer un tableau auprès de la police mais auront des ennuis avec une autre équipe de cambrioleurs bien plus dangereuse.
La production de Yeux de chat a également rencontré des difficultés pour tourner dans le musée situé dans le 1er arrondissement de Paris. Avant de pouvoir installer ses caméras, elle a dû convaincre les responsables du lieu qui avaient l’habitude du tournage. Car l’idée de montrer un cambriolage à plusieurs millions de téléspectateurs ne les a pas vraiment séduits. « Les premières versions du scénario ont rendu les discussions tendues. Raconter un cambriolage les a tout de suite tendus, ce n’est pas forcément un sujet qui les amuse. Ils considéraient, à juste titre, qu’ils n’étaient pas là pour donner des instructions ou des idées aux gens pour braquer le Louvre.» déclare Benjamin Dupont-Jubien, producteur chez Big Band Story.
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Heureusement, la direction du musée compte plusieurs fans de Yeux de chat “qui voulait vraiment faire la série”. Néanmoins, pour répondre aux exigences des responsables du Louvre, la production a imaginé “un cambriolage qui n’est pas réaliste”. « Ceux qui connaissent bien les lieux verront immédiatement que les plans de circulation consécutifs, où l’on voit les personnages se promener, ne sont pas logiques. Il est impossible d’établir une diffusion à partir de la série”ajoute le producteur.
Tourner dans un tel lieu n’est pas sans risque et la priorité des responsables du Louvre et de la production a été de préserver les œuvres qui s’y trouvent. « Nous avons mis en place une équipe de sécurité pour nous surveiller. Tout le monde, nos équipes comme les figurants que nous avions répertoriés, ont été étroitement surveillés afin qu’il n’y ait pas d’incidents. Nous n’avons pas été les premiers à tourner au Louvre mais nous avons compliqué un peu les choses en faisant courir les acteurs, ce n’est pas la même chose que deux personnages qui parlent devant un tableau.souligne Benjamin Dupont-Jubien.
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Comme la Tour Eiffel, la location du musée du Louvre représente un certain coût. “Oui, c’est très cherreconnaît le producteur. C’est l’un des plus grands musées du monde, il y a des œuvres majeures”il se souvient. La production a profité de cet accès privilégié pour accueillir Tsukasa Hojo, le créateur du manga japonais.