Le 30 octobre 2024, lors d’une séance de questions avec le gouvernement, Thomas Portes, député de La France Insoumise (LFI), est pris dans une altercation verbale avec des membres du Rassemblement national (RN). Le climat était déjà tendu, car Nathalie Oziol, sa collègue de groupe, a posé une question sur la situation au Moyen-Orient, et plusieurs députés RN, dont Laurent Jacobelli, s’en sont pris aux députés LFI, les qualifiant notamment de « porte-parole du Hamas ».
En réponse à ces attaques, Thomas Portes a perdu son calme et a réagi violemment : « Tais-toi, toi ! Nous prendrons soin de vous. » Des propos menaçants et insultants, et une sanction immédiate de la part du bureau de l’Assemblée nationale qui vient de tomber.
Un rappel à l’ordre et une réduction de son indemnité parlementaire
Suite à cet incident, le bureau de l’Assemblée nationale, composé de vice-présidents, questeurs, secrétaires et présidé par Yaël Braun-Pivet, a ouvert une procédure pour examiner le comportement du député LFI. Après l’avoir entendu, les membres du bureau ont décidé de lui procéder à un « rappel à l’ordre avec inscription au procès-verbal ». Concrètement, cela signifie que l’incident est officiellement constaté et sanctionné, mais sans conséquences trop graves. A ce blâme plutôt symbolique, s’ajoute une amende : Thomas Portes perdra 25% de son indemnité parlementaire pendant un mois, soit une perte de 1.482,99 euros.
Yaël Braun-Pivet a fermement condamné les propos du député, soulignant que « les injures et les menaces n’ont pas leur place dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale ». Elle a insisté sur le fait que les députés ont un devoir d’exemple et doivent être dignes du mandat qui leur est confié par les Français. Ce n’est pas la première fois que Thomas Portes est sanctionné pour ce type de comportement.