Adaptée d’un film incontournable des années 90, cette nouvelle série du créateur d’Ally Mc Beal va vous obséder

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Adaptée d’un film incontournable des années 90, cette nouvelle série du créateur d’Ally Mc Beal va vous obséder

Adaptation éponyme du best-seller de Scott Turow, déjà adapté en long métrage avec Harrison Ford dans le rôle principal, Présumé innocentune mini-série de huit épisodes, interprétée et produite par Jake Gyllenhaalet créé par David E. Kelley (De gros petits mensonges) et JJ Abrams vient de se lancer sur Apple TV+. Ce thriller juridique réunit Jake Gyllenhaal avec son vrai beau-frère Peter Sarsgaard, qui a épousé Maggie Gyllenhaal en 2009, Ruth Negga, Bill Camp, OT Fagbenle et Renate Reinsve. Les deux premiers épisodes sont disponibles depuis le mercredi 12 juin. Ils seront suivis d’un nouvel épisode chaque mercredi jusqu’au 24 juillet.

Présumé innocent: de quoi parle le thriller judiciaire avec Jake Gyllenhaal et Peter Sarsgaard ?

Procureur adjoint de Chicago, Rusty Sabich (Jake Gyllenhaal) travaille sous la direction du procureur Raymond Horgan (Bill Camp), qui mène une dure campagne de réélection contre son homologue et rival Nico Della Guardia (OT Fagbenle). Lorsque la procureure du comté Carolyn Polhemus (Renate Reinsve) est assassinée dans des circonstances horribles, Rusty accepte de se charger de l’affaire, dissimulant le fait que lui et Carolyn ont eu une liaison torride et malgré le fait que cet adultère a failli briser son mariage et sa famille. Si Barbara (Ruth Negga), sa femme lui a pardonné, la médiatisation de ce crime et l’implication croissante de son mari viennent ébranler de plein fouet leur syndicat. Après que Della Guardia remporte les élections, son adjoint, Tommy Molto (Peter Sarsgaard), qui déteste ouvertement Rusty, expose le mensonge de Rusty et fait tout pour coincer le magistrat qui devient le suspect n°1 dans l’assassinat de son professeur. Au fur et à mesure que l’enquête avance, les preuves s’accumulent contre Sabich, dont les mensonges refont surface les uns après les autres. Rusty Sabich (Jake Gyllenhaal) est soupçonné du crime. La série explore l’obsession, le sexe, la politique, ainsi que le pouvoir et les limites de l’amour, alors que l’accusé se bat pour garder sa famille et son mariage unis.

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Présumé innocent: Jake Gyllenhaal porte à bout de bras ce thriller juridique old school mais qui devient vite captivant

Tout l’intérêt de ce thriller judiciaire très classique réside dans l’ambiguïté et le côté sombre des personnages. A commencer par Jake Gyllenhaal qui donne au procureur une grande profondeur et un côté énigmatique qui renforce le suspense sur l’innocence ou la culpabilité du personnage. Son côté égoïste et obsessionnel – à la limite du harcèlement –, son aptitude au mensonge, ses accès de violence, mais aussi sa vulnérabilité en font un rôle d’une grande richesse, et la composition énigmatique de Jake Gyllenhaal ajoute à la confusion du spectateur. Dans le même esprit, Peter Sarsgaard est brillant dans sa composition de procureur condescendant, louche et avare, dans le rôle de Tommy Molto qui tente de faire imputer le meurtre de Carolyn à Rusty. La femme de Rusty, interprétée par Ruth Negga, est bien plus que la victime et la mère courageuse qu’elle semble être, tout comme l’ex-maîtresse de Rusty semble avoir quelques secrets. Ces personnages troubles, dont les motivations sont parfois méconnues, contribuent à faire patienter le spectateur et la série devient véritablement captivante lorsqu’elle nous emmène au cœur du Tribunal. On n’a pas encore vu le dénouement, mais on peut d’ores et déjà conseiller ce thriller aux amateurs de thrillers classiques bien incarnés. Peu importe comment ça se termine, Présumé innocent a cette douceur familière de la nostalgie.

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