Les acteurs du secteur audiovisuel français, public, comme France Télévisions, et privé, comme TF1 et M6, se sont unis via une association, mercredi 13 novembre 2024, pour se faire entendre face notamment à la concurrence des plateformes américaines. .
L’acte de naissance de LaFA (La Filière Audiovisuelle), association loi 1901, a été présenté au siège parisien de TF1. Ses objectifs sont de « garantir la diversité et le renouvellement de la création » et « assurer le rayonnement de l’exception culturelle française »selon un texte commun des signataires.
Aux filières déjà évoquées s’ajoutent les principaux organismes de gestion collective des droits (auteurs, propriété intellectuelle…) – Adami, SACD, Sacem, Scam – ainsi que les syndicats de producteurs – Anim France, le Spi. et l’Uspa.
L’association met en garde contre une concurrence déloyale de la part de Netflix, Paramount ou YouTube. Ce dernier a été accusé par Samuel Kaminka, président d’Anim France, d’être un « perturbateur sur le marché, non soumis aux mêmes règles d’équité ». “YouTube n’est pas soumis aux mêmes obligations de création”» a ajouté Iris Bucher, présidente de l’Uspa.
L’ambition de LaFA est de se faire entendre auprès des autorités de contrôle (législateur, régulateur, etc.) aux niveaux français et surtout européen. « Les autorités européennes ‘acheter’ des positions consensuelles, il est plus efficace de s’adresser à ces instances d’une seule voix »insisted Delphine Ernotte Cunci, president of the France Télévisions group.
Rodolphe Belmer, patron du groupe TF1, est président de LaFA pour une durée de deux ans.