By Émilie Paul
Publié
il y a 4 heures,
mis à jour il y a 3 heures
CRITIQUE – Après M6, Canal+ et TF1, la plateforme de streaming se lance à son tour dans la course à l’adaptation du jeu de société à succès. Si cela n’est pas démérite, ce n’est pas non plus la meilleure transposition télévisuelle qui soit.
Surfant sur le succès des Loups-garous de Thiercelieux, jeu de société français le plus vendu dans le monde (plus de 7 millions d’exemplaires depuis 2001, traduit en douze langues et distribué dans seize pays d’Europe, d’Amérique et d’Asie), Netflix a choisi de prendre le contre-pied de M6 (« Les Traîtres »), Canal+ (« Loups-garous ») et TF1 (« Le Maître du jeux ») en adaptant le jeu de société non pas sous forme de divertissement mais sous forme de film.
Dans les rôles principaux du film réalisé par François Uzan (Étoiles 80, Entreprise familiale, Lupin, En place), Franck Dubosc (le père), Suzanne Clément (la mère), Jean Reno (le grand-père), Alizée Caugnies, Lisa Do Couto Texeira et Raphaël Romand (les trois enfants) se retrouvent propulsés à la fin du Moyen Âge, en 1497 exactement, dans le village de Thiercelieux. Si la ville est peuplée de villageois sympathiques et amicaux (enfin, pas toujours), certains se transforment en créatures maléfiques la nuit tombée.
De faux airs de Jumanji et Visiteurs
Pour rentrer chez elle, cette famille recomposée va devoir s’intégrer dans cette époque dont elle ne connaît pas les codes. Et pour survivre et démasquer les loups-garous qui sèment la terreur dans le village, elle va s’appuyer sur des pouvoirs inattendus. Une aventure étonnante qui va les réunir.
Plus qu’un jeu, le film a surtout un faux air de Jumanji et de la Visiteurs avec moins d’humour. Car malheureusement, Franck Dubosc n’est pas Robin Williams. Et les effets spéciaux ne sont pas toujours à la hauteur. Pourtant, les fans de la société de jeux créée en 2001 par Philippe des Pallières et Hervé Marly et les plus jeunes s’y retrouveront sans doute.
TV