Brésil : Réseau social

Brésil : Réseau social
Brésil : Réseau social

Le réseau social L’ancien Twitter est suspendu depuis le 31 août dans le plus grand pays d’Amérique latine, où il comptait environ 22 millions d’utilisateurs.

En cause : le refus de la plateforme du milliardaire américain Elon Musk de supprimer plusieurs comptes d’extrême droite accusés de diffuser de fausses nouvelles, mais aussi le fait qu’elle ne disposait plus de représentant légal sur place. Après avoir présenté de nouveaux documents demandés par le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, l’entreprise estime avoir satisfait à toutes les demandes de la justice brésilienne et exige la levée de sa suspension, a indiqué la Source proche du dossier.

X s’est engagé à “protéger la liberté d’expression dans les limites de la loi” et à respecter “la souveraineté des pays” où il opère, dans un message publié jeudi sur son compte dédié aux relations avec les gouvernements de la plateforme. “Nous pensons que l’accès de la population brésilienne à X est essentiel pour une démocratie dynamique et nous continuerons à défendre la liberté d’expression par la voie judiciaire”, a-t-il ajouté dans un message en anglais et en portugais.

X a finalement récemment nommé un représentant légal au Brésil. Mais samedi dernier, le juge Moraes a jugé que X n’avait toujours « pas dûment rempli » toutes les conditions pour obtenir la levée de son interdiction. Il lui a donné cinq jours pour déposer des documents supplémentaires.

Le juge a également condamné X à payer une amende d’au moins cinq millions de reais par jour (environ 820 000 euros) pour avoir violé sa suspension le 18 septembre, lorsque la plateforme était redevenue accessible après une manœuvre technique.

Le réseau social a assuré qu’il s’agissait de la conséquence « involontaire et temporaire » d’un changement de serveur, sans convaincre le juge Moraes. La plateforme a de nouveau été bloquée le lendemain. Consulté, le cabinet d’avocats Pinheiro Neto, qui représente X au Brésil, n’a pas souhaité faire de commentaire.

La Cour suprême n’en a pas dit plus, au nom du secret judiciaire. Soutenu par la droite et l’extrême droite brésiliennes, Elon Musk a qualifié le juge Moraes de « dictateur maléfique ». Le magistrat a souligné le risque que la désinformation fait peser sur la démocratie.

 
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