pourquoi Manon Azem n’a-t-elle pas un accent marseillais dans la série ? L’actrice s’explique ! – .

pourquoi Manon Azem n’a-t-elle pas un accent marseillais dans la série ? L’actrice s’explique ! – .
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Marché se poursuit ce soir, jeudi sur TF1, avec la troisième soirée de la comédie policière avec Arnaud Ducret et Manon Azem, qui se déroule dans la bouillonnante ville de Marseille. Si la série comporte de nombreux clins d’oeil à la culture et à l’architecture de la cité marseillaise, les flics marseillais de la brigade dirigée par le nouveau chef de groupe parisien Arnaud Ducret n’ont pas d’accent marseillais. Pour quoi ? Manon Azem nous a éclairé sur la question.

Marché : «C’était une vraie matière à réflexion»

Qu’est-ce qui vous a attiré dans le personnage de Nora sur Mercato ?
C’est une enfant dans un corps d’adulte. Cela m’a excité même si je lui ai tout de suite fait part de mes craintes concernant la série policière. Je ne voulais pas être un flic au premier degré, avec des dialogues comme – [Elle prend une grosse voix, N.D.L.R.] : “Où étais-tu entre 16h et 18h ?« . J’ai tellement dit ces phrases et je me suis promis que si je devais être flic, je le serais. Et en fait, Nora n’en est pas loin. C’est une fille de la rue. Une vraie fille ! Elle parle comme je parle et a un côté sournois. Est-ce qu’elle est un bon flic ? Je ne suis pas sûr…

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Pourquoi dites vous cela ?
Il y a eu un moment où je me suis posé des questions avec les producteurs. Par exemple, il y a une scène où Nora est dans un excès de colère, elle sort son arme et la pointe sur la tête de quelqu’un. Tout de suite, je leur ai demandé : est-ce qu’on s’y lance vraiment ? C’est hyperviolent. Tout le monde m’a rassuré. C’est une fiction. C’est de la comédie. Je ne représente pas un vrai flic. Le but n’est pas d’être ultra réaliste.

Vous jouez une pure Marseillaise, pourquoi n’avez-vous pas un accent Marseillais dans la série ?
C’était une véritable matière à réflexion. En effet, je n’ai pas d’accent marseillais. Au début, je me suis dit « Putain, je représente Marseille et je n’ai pas l’accent ». C’est un peu bête ! J’ai évoqué ce problème avec les producteurs et ils m’ont dit : – « Alors, vraiment, c’est une idée stupide. Parce que si tu ne gardes pas ton accent… tu te discrédites complètement. personnage et nous n’y croyons plus. Alors je me suis dit qu’il valait effectivement mieux ne pas prendre ce risque. De plus, je pensais en me promenant dans les rues de Marseille que l’accent était de moins en moins présent. Sauf chez les vieux du Bistrot, mais franchement, j’ai l’impression que l’accent disparaît… Il y a tellement de Parisiens là-bas. Marseille est devenue très bohème !

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Marché : “Il y avait une forme de pudeur avec Arnaud Ducret”

Ce rôle vous a-t-il nourri en tant qu’actrice ?
Le rôle en lui-même, je ne sais pas, mais cette expérience oui. Chaque tournage est un moment de ma vie. Le Mercato fait vraiment partie de ma vie. Ça m’a pris un moment. J’ai quitté ma maison, j’ai quitté mes amis et je me suis retrouvé tout seul à Marseille. Nouvelle vie, nouveau frigo, nouveaux courses… c’est une nouvelle aventure avec les locaux. J’ai toujours l’impression qu’il y a un petit côté troupe de théâtre ou colonie de vacances. Tout est plus intense. Nous ne vivons que pour ce tournage. Du lundi matin au vendredi soir. Nous avons commencé à 6 heures du matin et sommes revenus vers 20h30. Évidemment, cela m’a mis dans une humeur particulière. Je me rends compte de la chance que j’ai de pouvoir vivre des expériences aussi folles. C’est beaucoup de bonheur. Quand je vois la moitié de mes amis qui sont derrière les pupitres, je me dis : « F*****, mais Al-ḥamdu li-l-lāh ! C’est quand même une belle pause dans la vie.

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La distance n’est-elle pas trop difficile à gérer ?
Je ne vais pas mentir, parfois c’est le cas ! À un moment donné, votre vie vous manque. Ma maison me manque, mes amis me manquent. Évidemment. Mais j’avais une maison à Marseille et tous mes amis venaient me voir. Ils étaient très heureux. Ils attendent la saison 2 ! Pareil pour ma mère [Elle rit]. J’ai la chance d’avoir un rôle qui est important. J’étais sur le plateau tous les jours, la semaine était très chargée, donc quand le week-end arrivait, j’étais super contente de ne rien faire.

Vous semblez très proche d’Arnaud Ducret, est-ce arrivé naturellement ?
Lors de la première rencontre, j’étais peut-être un peu plus renfermé. Lui aussi ! Il y avait une forme de pudeur. Et très vite, c’est devenu une folle évidence. Je suis vraiment content d’avoir joué avec lui. C’est l’un des plus beaux partenaires que j’ai eu dans ma vie d’actrice. Il est d’une générosité indicible. Sur le plateau, il a une exigence sublime, mais le tout avec humour et bonne humeur. On connaît des acteurs compliqués, torturés… On est heureux d’être là. Lui et moi faisons ce métier depuis très longtemps. Nous n’avons pas commencé tout de suite en haut de l’échelle. Nous avons grimpé lentement. Et donc, du coup, on a une forme de reconnaissance pour faire ce métier. Nous apprécions et rions beaucoup. Dès que j’avais un moment de répit, Arnaud me faisait rire. C’est un tas d’énergie ! Il m’a fait danser, ou a fait 50 bruits de prout différents [Elle rit]. Nous n’avons pas arrêté de rire. Avec lui, tout est simple. J’ai adoré travailler avec ce type !

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