«Sur la laïcité (ils) financent les recours jusqu’à la Cour suprême contre le Québec avec l’argent des Québécois. Chapeau blanc, chapeau blanc», a-t-il lancé après une entrée triomphale dans la salle où se réunit son caucus, à Laval.
Le projet de loi 21 interdit à certains travailleurs du secteur public, comme les enseignants et les policiers, de porter des symboles religieux au travail, mais des groupes, comme le Conseil national des musulmans canadiens, l’Association canadienne des libertés civiles et la Commission scolaire English-Montreal veulent faire appel à le plus haut tribunal du pays.
Cette loi invoque de manière préventive l’article 33 de la Charte canadienne des droits et libertés pour protéger la législation de toute contestation judiciaire concernant les violations des droits fondamentaux.
Dans son discours, M. Blanchet a promis que le Bloc sera « la voix » du Québec et a lancé plusieurs attaques contre ses adversaires, les jugeant déconnectés des Québécois sur les questions linguistiques et les critiquant en matière de financement de la santé et sur « « intrusions » dans les domaines de compétence en matière d’habitation ou de transports en commun.
« Les conservateurs ont déjà choisi d’être la voix du pétrole occidental. Cela ne sert pas le Québec, ni sur le plan environnemental, ni sur le plan économique, a-t-il poursuivi. Les libéraux, quel que soit leur chef, ont choisi d’être la voix des banques de Toronto. Cela ne servira pas non plus le Québec.»
-M. Blanchet a déclaré que les relations entre le Canada et ses voisins nord-américains seront au cœur de la prochaine campagne électorale.
« Nous aurions aimé être formellement à la table. Et espérons que ce soit la dernière négociation de libre-échange où le Canada parlera au nom du Québec », a-t-il déclaré.
En attendant, sa demande « la plus importante » est que le poids économique du Québec se reflète dans « toute sorte d’institution ou de forum » qui sera mis en place pour cette négociation.
En entrevue à La Presse canadienne lundi, il a estimé, par exemple, que le fait que le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, ait seulement nommé l’ancien premier ministre du Québec Jean Charest au comité consultatif sur les relations canadiennes-américaines restait insuffisant.
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