Dans un discours nationaliste au ton revanchard, le nouveau président américain promet un « âge d’or » américain et annonce des mesures radicales.
Donald Trump, investi ce lundi comme 47ème président des Etats-Unis, a marqué son retour à la Maison Blanche par un discours aux connotations nationalistes et vengeresses, promettant une série de mesures spectaculaires pour « mettre fin au déclin » du pays.
« Dieu m’a sauvé pour rendre à l’Amérique sa grandeur », a déclaré le Républicain de 78 ans, évoquant une tentative d’assassinat contre lui l’été dernier. Face à son prédécesseur Joe Biden, resté impassible, Trump a annoncé plusieurs décrets controversés.
Parmi les mesures phares : la proclamation de l’état d’urgence à la frontière mexicaine pour mobiliser l’armée, la promesse d’expulsion de « des millions de criminels étrangers », la reconnaissance par l’Etat fédéral de seulement « deux sexes », et l’état d’urgence énergétique pour stimuler la production d’hydrocarbures. Son administration a également annoncé le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat.
Sur le plan international, le nouveau président a adopté la rhétorique impérialiste, promettant notamment de « planter le drapeau américain sur Mars ” et ” reprendre » le canal de Panama.
-La cérémonie d’inauguration, déplacée à l’intérieur du Capitole en raison du froid, s’est déroulée en présence des anciens présidents Clinton, Bush et Obama, ainsi que de grandes personnalités de la tech comme Mark Zuckerberg, Jeff Bezos et Elon Musk. Bernard Arnault, PDG de LVMH, était également présent, tout comme les dirigeants Javier Milei (Argentine) et Giorgia Meloni (Italie).
Plus tard, lors d’un discours devant ses partisans, Trump est revenu sur les élections de 2020, les qualifiant de « » simulé », et a promis « actes » en faveur de ses partisans condamnés pour l’assaut du Capitole en janvier 2021.
APA/SF/AFP
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