CComme tous les dépressifs, la France aime se plaindre devant le miroir. Rien ne va. Elle n’est pas la seule à déplorer une crise politique paralysante, une consommation atone, une hausse du chômage et un changement de président aux Etats-Unis. La Corée du Sud croupit également et a finalement plus de raisons de s’inquiéter que la France.
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Lundi 20 janvier, la banque centrale sud-coréenne a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l’année 2025, et même pour l’année 2024, dont le quatrième semestre a été catastrophique. La guerre ouverte entre le président de la République, Yoon Suk Yeol, et son Parlement, qu’il avait tenté de museler par la force, début décembre 2024, s’est terminée par l’arrestation du chef de l’État, mercredi 15 janvier. Il est désormais derrière les barreaux. Mais les protestations continuent. Ses partisans ont saccagé le palais de justice de Séoul, dimanche 19 janvier. À cette instabilité s’est ajoutée la pire catastrophe aérienne de l’histoire du pays, avec le crash d’un Boeing le 29 décembre 2024, dans un aéroport du Sud, faisant 179 morts.
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