Mais l’Union belge, avec un nouveau CEO (Peter Willems) et en attente d’un nouveau directeur sportif – Vincent Mannaert, en poste depuis décembre – n’a pas voulu se précipiter. Elle ne voulait pas tellement se précipiter qu’elle a gentiment invité son entraîneur à rester chez elle pour le tirage au sort des qualifications pour la Coupe du monde 2026 début décembre ; que les fêtes de fin d’année se passent comme si de rien n’était ; s’est alors demandé comment se séparer de l’ancien avant d’accueillir le nouveau sélectionneur national puisque des pistes pour remplacer Tedesco avaient été explorées.
Diables Rouges : le bilan de Domenico Tedesco
La raison de cette lenteur est notamment financière, dit-on, puisque l’indemnité à verser à l’ex-entraîneur, sous contrat jusqu’en juin 2026 (pourquoi l’avoir prolongé, ont demandé les mêmes qui l’avaient prolongé après l’Euro, bonjour la cohérence …), est inférieur en 2025 à celui de 2024, selon certaines clauses du contrat (environ un million €). La gestion de ce dossier, au cours des deux derniers mois, laisse l’impression de peu de contrôle, comme bien d’autres dossiers ces dernières années.
C’est pour cette raison que Mannaert a été embauché, voire « installé » à la tête du service des sports. Sa mission, trouver un nouvel entraîneur, est périlleuse car sa marge d’erreur est mince, avec un barrage de Ligue des nations contre l’Ukraine en mars puis une qualification pour la Coupe du monde 2026, à partir de juin. Le départ de Tedesco signifiera aussi le retour plus que probable de Thibaut Courtois. Et si on demandait au gardien du Real Madrid qui il veut comme entraîneur ? Cela éviterait de trop traîner…
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