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avec un système de sécurité imposant, le match a débuté dans le calme

Il est 19h30 ce jeudi, une heure avant le coup d’envoi du match d’Euroligue entre le Paris Baskeball et le Maccabi Tel Aviv. Les radios de l’imposante police crépitent. Un objet suspect est retrouvé au premier étage de l’Adidas Arena, au nord de la capitale. Le service de déminage de la préfecture de Paris, qui avait déjà ratissé la salle dans la journée, a été appelé en urgence. Pendant quelques minutes, les entrées et sorties de l’Arena sont bloquées. Fausse alerte.

Pendant ce temps, les gyrophares de dizaines de voitures de police illuminent la nuit. Comme celui des joueurs quelques minutes plus tôt, les deux bus de supporters du club israélien identifiés avec leurs maillots jaunes sont escortés jusqu’au parking sous la salle pour éviter tout contact avec le monde extérieur.

Malgré la tentative de réchauffement au Moyen-Orient et la trêve signée entre Israël et le Hamas, la soirée s’annonçait tendue. Son démarrage s’est déroulé dans le calme, le coup d’envoi ayant été donné comme prévu à 20h30.

Il faut dire que jamais en un match de n’a été aussi protégé que celui-ci. « Je vous le confirme », glisse un policier sous son casque. J’ai déjà trop souvent protégé des matches de football. Jamais ce sport. Classé 4 sur une échelle de risque de 5 par la Division nationale de lutte contre le hooliganisme (DNLH), il a mobilisé jusqu’à un millier de policiers lourdement armés et déployés aux entrées de métro les plus proches. « J’habite dans un quartier qui peut parfois être difficile, rigole Thomas en voyant l’appareil, et franchement, je me sens beaucoup plus en sécurité que d’habitude. Le Maccabi doit revenir plus souvent.

Ce Maccabi Tel-Aviv n’est pas un club comme les autres. Le « club de la nation », comme l’appellent les Israéliens, est le club sportif le plus célèbre et le plus représentatif de l’État juif. La crainte de la préfecture de police de Paris ce jeudi est une manifestation non autorisée, ce match étant “susceptible de constituer une cible privilégiée et symbolique pour des actes à caractère terroriste”, dans un “contexte actuel de très forte menace”, a-t-elle expliqué dans un communiqué. arrêter la veille.

Le risque est d’autant plus grand qu’à quelques centaines de mètres de là, place Stalingrad, se déroule au même moment un rassemblement pro-palestinien pour saluer l’accord de cessez-le-feu. Mais il n’a pas défilé aux abords de l’Adidas Arena.

A l’intérieur de la salle, les déplacements dans la salle sont limités pour éviter toute manifestation politique. Les fouilles à l’entrée sont également plus prudentes que d’habitude pour éviter notamment la présence de drapeaux palestiniens. Les seuls autorisés sont ceux avec l’étoile de David, pour beaucoup, les tricolores bleu-blanc-rouge ou ceux du Paris Basket.

Le match se déroule normalement. À un détail près : l’Adidas Arena est vide au tiers. Si la sécurité a pu dissuader les manifestations, la tension sans précédent autour de ce match pas comme les autres a dissuadé une partie du public de venir.

 
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