trois mois après les inondations à Brignais, la stigmatisation demeure chez les commerçants

C’était le 17 octobre 2024. Trois mois jour pour jour après la crue qui a déferlé sur l’avenue Général de Gaulle à Brignais, nous sommes retournés voir les commerçants sinistrés. Les blessures ont du mal à se refermer, l’angoisse que cela se reproduise est présente chez la plupart d’entre elles. Tous attendent le remboursement de leur assurance.

A la librairie, les déshumidificateurs fonctionnent toujours

La librairie Murmure des mots a été le commerce le plus touché. Fermé pendant dix jours, le magasin a rouvert ses portes « juste avant Halloween », se souvient Marjolaine Cauquiel-Croizier.

A l’intérieur, les déshumidificateurs fonctionnent toujours, même si l’espace de vente a été reconstitué, “nous attendons que l’expert valide nos devis pour reconstruire les meubles, refaire les plinthes, la peinture et tout l’arrière-boutique”. La libraire refuse de se laisser envahir par l’appréhension : “Je ne vis pas avec ça en tête, sinon on n’avancera pas.”

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