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une quinquagénaire tuée par son compagnon qui tentait de mettre fin à ses jours

l’essentiel
Mercredi 15 janvier, une femme de 52 ans a été retrouvée morte, tuée par son compagnon qui a alors tenté de mettre fin à ses jours. Il a été placé en garde à vue « pour des chefs de meurtre conjugal, enlèvement et séquestration ».

Elle n’avait donné aucun signe de vie depuis la veille et pour cause… Une femme, dont les proches avaient signalé sa disparition quelques heures plus tôt, a été retrouvée morte mercredi 15 janvier, à Laon (Aisne), dans son ancien domicile conjugal. rapporte L’Union. L’auteur présumé est son compagnon, ce dernier aurait tenté de mettre fin à ses jours.

Sonia Grandin était recherchée par la police depuis environ 24 heures comme l’explique le procureur de la République de Laon, Guillaume Donnadieu : « Le 15 janvier, les services de gendarmerie ont été informés de la disparition inquiétante de Sonia Grandin par « son entourage familial, inquiet ». je n’ai pas eu de nouvelles d’elle depuis la veille au soir. Elle n’était pas présente à son domicile de Chauny.

L’homme placé en garde à vue

En train de se séparer de sa compagne, les gendarmes se sont rendus à l’ancien domicile conjugal du couple. C’est là qu’a été retrouvé le corps sans vie du quinquagénaire. “Son compagnon se trouvait à proximité dans un état d’inconscience”, a précisé le procureur, cité par nos confrères. L’homme, un agent territorial, présente des blessures importantes aux poignets et a été transporté au centre hospitalier de Laon. Il aurait tenté de mettre fin à ses jours.

24 heures après les faits, il a été placé en garde à vue « pour des chefs de meurtre conjugal, enlèvement et séquestration » après que son état de santé se soit amélioré. L’enquête a été confiée par le parquet de Laon au service interministériel de police judiciaire de la Somme et au commissariat de Laon dans le cadre d’une saisine commune.

“Il n’avait pas l’air bien.”

Un meurtre qui a complètement bouleversé les voisins interrogés par L’Union. «Je parlais souvent avec lui», se souvient l’un, tandis qu’un autre a noté le comportement curieux du compagnon le jour de l’incident. “Je l’ai dépassé, il n’avait pas l’air bien.” Le Centre hospitalier de Chauny, où travaillait Sonia Grandin, a également réagi sur Facebook, évoquant « un désarroi, une douleur absolue et un chagrin ».

Selon le site Féminicides.fr, qui recense les meurtres commis par des compagnons ou des ex, ce serait déjà le 5e féminicide en 2025. L’année dernière le site en a dénombré 93.

 
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