La Victoire de Montréal a déjà disputé trois matchs sur terrain neutre depuis le début de la saison, mais le match de dimanche, présenté à Québec, au Centre Vidéotron, aura une saveur particulière pour trois joueurs de la région.
Ce match permettra à la capitaine Marie-Philip Poulin de revoir parents et amis qu’elle n’a pas vu depuis longtemps. Plus de 150 billets ont été achetés par son groupe de supporters. Parmi eux, sa grand-mère, Julienne Bisson, qui n’a pas eu la chance de la voir évoluer en personne depuis de nombreuses années.
Ça va être très spécial de voir des gens proches de moi venir au Québec. Surtout ma grand-mère. Cela fait un moment qu’elle ne m’a pas vu jouer en live donc ça va être vraiment amusant
fit-elle remarquer, un sourire aux lèvres.
Marie-Philippe Poulin
Photo : La Presse Canadienne / Graham Hughes
Lors de l’annonce officielle de la tenue de ce match en octobre dernier, Ann-Renée Desbiens avait indiqué qu’elle se contenterait de gérer les billets de sa famille immédiate, afin de ne pas se laisser déborder. Elle a finalement acheté près de 130 billets pour que sa famille et ses amis de la région de Charlevoix puissent assister à la rencontre.
J’ai arrêté de compter combien de personnes allaient être là. Je me suis simplement arrangée pour qu’ils obtiennent les billets suffisamment tôt pour que je n’aie pas à m’en occuper, a-t-elle déclaré. J’ai vraiment hâte de jouer au Québec. C’est près de chez soi, c’est plus facile pour la famille et les amis. Je vais aller les rejoindre après le match. Évidemment, je ne peux pas attendre. C’est une autre occasion de développer le hockey féminin dans une autre ville.
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Ann-Renée Desbiens devant le filet de la Victoire (Photo d’archive)
Photo : La Presse Canadienne / Graham Hughes
De son côté, Catherine Dubois a grandi à Charlesbourg, à environ cinq minutes du Centre Vidéotron. Elle pourra compter sur le soutien d’une centaine de personnes dans les tribunes.
C’est certain que jouer au Québec, c’est un rêve. Je ne pensais pas rejouer au Québec après mon hockey mineur. J’en rêvais depuis longtemps, jouer devant ma famille et mes amis. Ça va vraiment être spécial pour moi.
Je jouais au tournoi pee-wee, j’étais dans les Petits Remparts donc on était l’équipe locale. Nous avons joué notre premier match devant peut-être 17 000 personnes. À 10 ans, c’est un peu impressionnant, se souvient Dubois. Je me souviens aussi d’avoir joué avec mes frères. Mon frère a un an de plus donc nous avons joué ensemble au Québec.
Cette tournée du LPHF dans différentes villes qui ne disposent pas d’équipe sert également, d’une certaine manière, à évaluer quels marchés pourraient recevoir une équipe d’expansion. Les trois joueurs québécois sont convaincus qu’une rivalité entre Montréal et Québec pourrait rapidement se développer.
Du monde du hockey
Le Québec, c’est un peu Montréal. Les supporters sont vraiment présents. Ça va être bruyant, je n’en doute pas. Ils nous soutiendront, ils seront là. Au Québec, c’est le monde du hockey
assura Dubois.
Ann-Renée Desbiens estime que l’intérêt pour le hockey féminin dans la région de Québec est bien réel. Le gardien a passé plusieurs années dans la capitale. Elle y joue au hockey mineur pendant six ans, est hébergée dans une famille à Loretteville et fréquente le cégep de Limoilou.
On verra le marché grandir avec le Titan du Cégep Limoilou et les As du Québec qui connaissent beaucoup de succès. Je pense que la région fait actuellement du bon travail pour développer le hockey féminin.
La gardienne n’a pas voulu confirmer si elle sera devant les filets pour ce match historique. Elle a fait savoir que tout était possible, mais il serait surprenant, voire improbable, que Kori Cheverie prive le joueur et les supporters de ce moment.
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