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Les producteurs acéricoles deviennent une priorité pour Hydro-Québec

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À la suite des pannes du printemps dernier qui ont paralysé la production acéricole de plusieurs entreprises dans différentes régions, Hydro-Québec a placé les producteurs acéricoles sur une liste prioritaire.

« Un niveau de priorité de récupération plus élevé en cas de panne isolée sera attribué aux acéricoles entre le 1est février et 30 avril. De plus, nous pourrons éviter le plus possible que les interruptions planifiées affectent les acéricoles durant cette même période », explique Terre Alexandre Pelletier, conseiller aux relations communautaires pour Hydro-Québec.

Plusieurs acériculteurs ont un tarif résidentiel qui ne permet pas à la société d’État de savoir qu’il s’agit bien d’une érablière. Ces propriétaires sont invités à communiquer avec leur fédération des producteurs acéricoles du Québec pour s’assurer que leurs installations figurent sur la liste prioritaire soumise à Hydro-Québec.

À Saint-Jacques-de-Leeds, en Chaudière-Appalaches, l’acériculteur Michaël Gagné salue ce concept de liste prioritaire. En revanche, il souhaiterait plus de fiabilité dans le réseau électrique.

Nous avons eu huit pannes au printemps dernier. C’était catastrophique ! Je suis heureux de savoir que nous sommes désormais sur une liste de priorités, mais la semaine dernière, nous avons eu une belle neige et le courant est toujours tombé en panne. Cela n’augure rien de bon.

Michaël Gagné, maple producer

Il explique qu’une panne de courant qui interrompt le fonctionnement des pompes entraîne, d’une part, la perte de la sève d’érable qui n’est évidemment pas pompée. Par contre, cela crée une réserve de sève d’érable dans le réseau de tubulures. La sève qui coulait ainsi dans le réseau retourne vers les arbres, mais étant entrée en contact avec les tubes, elle s’était auparavant chargée de bactéries et le fait de retourner dans l’arbre précipite la cicatrisation de la coupe, explique-t-il. -il. « Cela raccourcit votre saison. Chez un de mes voisins, les fuites n’ont plus jamais repris après la grosse panne. Il est clair que c’était ça. »

Michaël Gagné souligne que des arbres courbés sous le poids de la neige ont touché des fils électriques, ce qui a été à l’origine de certaines pannes dans son secteur le printemps dernier. Il constate que les équipes d’Hydro-Québec n’ont pas enlevé tous les arbres suspects. Alexandre Pelletier répond qu’Hydro-Québec patrouille sur l’ensemble de son réseau et enlève les arbres à risque. Ceux qui ne le sont pas sont à la charge du propriétaire.

Dans son plan d’action 2035, Hydro-Québec se fixe comme objectif de réduire le nombre de pannes de 35 % d’ici 7 à 10 ans, mentionne Alexandre Pelletier. « Nous allons également intensifier les travaux de coupe de branches et d’arbres à proximité des lignes électriques afin de réduire de 30 % le taux de pannes qui y sont liées d’ici 2028. Pour y parvenir, nos budgets alloués au contrôle de la végétation dans la distribution ont doublé ces dernières années. ans, passant de 62 millions de dollars en 2018 à près de 130 millions de dollars en 2024. »

Si un acériculteur manque une partie de sa saison en raison de l’incapacité d’Hydro-Québec de lui fournir de l’électricité, peut-il intenter une poursuite contre l’entreprise d’État et obtenir une compensation? Alexandre Pelletier répond avec l’article 4.1 des conditions de service approuvées par la Régie de l’énergie affirmant
qu’Hydro-Québec ne peut être tenue responsable de tout dommage matériel causé par une ou plusieurs variations ou pertes de tension ou interruptions de service, sauf en cas de faute intentionnelle ou de négligence grave. Il conseille aux clients de la société d’État de contacter leur assureur en cas de perte de revenus ou autre.

 
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