La question se pose inévitablement : peut-on subir des mégaincendies comme en Californie ? Des flammes qui pourraient atteindre les habitations et les détruire. Exemples en périphérie de Montpellier où le risque existe, mais la manière de se protéger et d’intervenir en France est très différente de celle des Américains.
Entreprise
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui composent la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé ou la famille.
France Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Société ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Le ciel rougi par le feu, les maisons carbonisées, les évacuations massives… À Los Angeles, depuis une semaine, des milliers de pompiers combattent les incendies, sans parvenir à maîtriser les flammes.
A des milliers de kilomètres de là, au Service départemental d’incendie et de secours de l’Hérault, personne n’est indifférent à l’ampleur de ces mégaincendies aux Etats-Unis.
Le feu génère son propre vent. Il peut générer des tas d’éléments avec des explosions, des inflammations de gaz. Au-delà d’une certaine taille, cela devient ingérable ; les méga-incendies sont presque imparables. Pour éviter cela, il faut éteindre les petits incendies, ce que nous faisons en France.
Eric Florès, directeur départemental du Sdis de l’Hérault
« L’attaque massive des incendies naissants » a été développé dans les années 1980 pour empêcher les incendies de forêt de se propager aux habitations.
Autour de Montpellier, plusieurs communes ont été menacées par des incendies, comme Grabels. Le 7 septembre 2017, les flammes atteignent la porte de la maison de Jean. Il a dû fuir avec sa famille. La tragédie de Californie ravive cette mémoire.
« J’ai passé beaucoup de temps à regarder les images très choquantes de ce qui s’est passé là-bas. Nous comprenons le stress et la panique des gens qui voient leur vie entière détruite pour certains », explique Jean Malgoire, habitant de Grabels et victime de l’incendie de 2017.
Si Grabels a toujours été épargné, selon le bourgmestre, c’est grâce aux obligations de déblaiement et à la rapidité d’intervention des pompiers. Une exception française qui pourrait être menacée.
Il faut avoir le nombre suffisant de Canadairs, le nombre de pompiers, le nombre de camions nécessaire. C’est une priorité nationale. Dans les décisions budgétaires actuelles, il ne faut absolument pas sacrifier la Sécurité Civile.
René Revol, major LFI de Grabels
En attendant, les pompiers de l’Hérault restent en alerte, car les gelées matinales de cette semaine ont asséché la végétation et les premiers incendies hivernaux pourraient survenir d’ici 15 jours.
Écrit avec C. Aubert-Aigrette.
!function(f,b,e,v,n,t,s) {if(f.fbq)return;n=f.fbq=function(){n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments)}; if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.defer=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)}(fenêtre, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘882125681855230’); fbq(‘piste’, ‘PageView’);
France
Related News :