un Montréalais accusé de tentative de meurtre sur sa compagne

L’homme qui aurait poignardé sa compagne au cou lundi après-midi sur le Plateau Mont-Royal, à Montréal, a été formellement accusé de tentative de meurtre.

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Tout de gris vêtu, Antoine Gravel a brièvement comparu au palais de justice de Montréal par vidéoconférence, au lendemain de la violente agression.

Épinglé peu après le drame par des agents de la patrouille, l’homme de 29 ans répond désormais également des accusations de voies de fait graves et d’avoir dissimulé un couteau.

Les crimes présumés se seraient produits dans un contexte de violences conjugales. La relation exacte entre l’accusé et la victime de 34 ans n’a cependant pas été clarifiée par les autorités.

Gravel a semblé irrité lorsqu’il a appris que l’ordonnance lui interdisant de communiquer avec la plaignante ne s’appliquait pas également à elle.

« Cette personne pourrait-elle me contacter ? dit-il, visiblement frustré.

Origine nébuleuse

La Couronne s’est évidemment opposée à sa libération.

Antoine Gravel reviendra en cour mercredi pour la suite des procédures concernant le drame survenu dans l’après-midi de lundi, dans un immeuble à logements de la rue Saint-Urbain, tout près de l’intersection de la rue Marie-Anne.

La victime saignait abondamment après avoir été poignardée au cou. Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital pour soigner ses blessures graves.

La police de Montréal a alors annoncé que son état de santé s’était stabilisé et qu’elle était hors de danger.

Mardi, elle n’était toujours pas en mesure de rencontrer les enquêteurs et de fournir des détails sur les circonstances de l’affaire. L’origine du conflit resterait donc nébuleuse.

Le suspect a été arrêté au milieu de la rue Sherbrooke, à l’angle du boulevard Saint-Laurent, à plus d’un kilomètre de la scène du crime.

« Je n’ai rien fait ! Je n’ai rien fait ! «C’est absurde», a-t-il crié pendant que la police le fouillait.

Reste en prison

Antoine Gravel est également accusé d’avoir violé des ordonnances de mise en liberté qui lui interdisaient de posséder une arme, indique un document de dénonciation.

Le Montréalais a d’ailleurs fait de nombreuses comparutions devant les tribunaux au cours des dernières années.

Il a été reconnu coupable de voies de fait, d’entrave et de conduite avec facultés affaiblies.

La peine la plus lourde qu’il a reçue était de 180 jours pour possession de substances en vue d’en faire le trafic, selon nos recherches.

Cependant, il a été de nouveau arrêté en 2024 pour possession. Dans cette affaire, il devrait revenir devant le tribunal en février.