Faute de moyens militaires fournis par l’Occident et surtout face aux restrictions sur l’usage des armes à longue portée lorsqu’il s’agit de frapper le territoire russe, l’Ukraine développe désormais ses propres moyens militaires. missilesmissiles croisière. Futura avait déjà évoqué le cas du Sapsan ou du Hrim-2, voici désormais le « Trembita ». Il aurait la capacité d’atteindre Moscou. Pour y parvenir, le missile volera en groupe à basse altitude afin d’échapper à la couverture radar.
La Trembita est l’une des six nouvelles armes que l’Ukraine compte utiliser pour frapper en profondeur la Russie. Le pays espère en produire au moins 3.000 avant la fin 2025. Le missile est propulsé par un moteur rudimentaire basé sur une technologie utilisée pour la bombe volante V-1, utilisée par les nazis pour bombarder Londres pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit d’un pulsoréacteur, ou moteur à réaction à impulsion, sans pièces. portablesportables. La propulsion repose uniquement sur des vagues de pressionpression généré par le combustioncombustion. Ils permettent l’expulsion de gazgaz chaud et créer une poussée. Concrètement, lorsqu’il vole, le moteur pétarade comme une mobylette. Et il émet ce crépitement tout simplement parce que la combustion s’effectue par intermittence. Le pulsejet est loin d’être une innovation. Il existe depuis le début du 20èmee siècle et c’est même lui qui a propulsé les fameuses bombes volantes nazies V1 évoquées plus haut.
Le moteur ne coûterait qu’environ 200 dollars et pourrait propulser le missile à 400 km/h sur une distance de 200 kilomètres. Pas vraiment de grande autonomie donc, mais le Trembita serait construit dans une version beaucoup plus imposante et puissante. Il pourrait alors disposer d’une gamme capable de l’emmener jusqu’à Moscou, selon les informations du magazine L’économiste.
Le pulsejet d’un V1
Le développement de ce missile n’a pris qu’un an et demi. UN duréedurée spectaculaire, alors qu’il faut généralement des décennies aux pays européens pour rendre une arme opérationnelle. Les derniers tests du missile approchent et cela laisse présager une production en série imminente. Les médias indiquent que le missile est plutôt low-cost, avec un ticket d’entrée de 3 000 dollars pour une version leurre. Le modèle doté d’une charge explosive d’une vingtaine de kilos et mieux équipé coûterait 15 000 dollars, ce qui est encore très peu pour un missile. La Trembita peut également être alimentée à l’essence ordinaire.
Mélanger une attaque avec des leurres permettrait aux Ukrainiens de saturer à moindre coût les défenses aériennes russes pour atteindre leur cible. En attendant une production de masse, il faudra sans doute attendre un an pour que ce type d’arme soit utilisé massivement et ait un réel impact. D’ici là, la fameuse « paix » promise par Trump en 48 heures aura-t-elle déjà eu lieu ?
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