Inter, une victoire avec une autre saveur. Inzaghi apprécie ses Transformers

Côme ferme les lignes de jeu de l’Inter, mais les Nerazzurri ne se découragent pas, se créent des occasions et sortent de l’impasse en seconde période

L’Inter a fait ses adieux à San Siro pour 2024 avec une victoire, une victoire importante car elle n’est pas anodine. Côme limite les Nerazzurri, qui gaspillent trop mais se révèlent aussi patients. La patience n’est pas une mince affaire, d’autant plus que parfois les Nerazzurri nous ont habitués à la nervosité et aux emportements qui ont compromis les résultats. L’Inter attend, déplace le ballon sans se fâcher, concède peu à ses adversaires et pourrait marquer beaucoup plus tôt qu’il ne l’a fait. Ce n’est pas le brillant Inter de l’Olimpico, mais il est mûr et face à un Côme attentif et bien placé, les Nerazzurri prennent trois points très importants. Encore une cage inviolée et une deuxième place derrière l’Atalanta, avec un match à récupérer à la Fiorentina.

ERREURS

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Jeu bloqué en première mi-temps, il y a des mérites de Côme car Fabregas a bien préparé le match tactiquement en encombrant les lignes centrales, en prenant l’Inter homme par homme dans les bras et en obligeant les Nerazzurri à entrer trop souvent dans le couloir. Mais il y a aussi les démérites de l’Inter qui s’est créé deux occasions de but sensationnelles dans les 45 premières minutes et ne les a pas exploitées à cause d’une erreur devant le but de Dumfries et d’un excès d’égoïsme de Dimarco qui n’a pas laissé le ballon à Barella qui aurait pu donner un coup de pied sans être dérangé. Sans parler du ballon qui tombait sur Lautaro et n’était pas toujours servi à Barella.