Hier soir, le Commandement central des États-Unis (CENTCOM) a détruit le « bunker » des Houthis à Sanaa. Le bâtiment ciblé servait de centre de commandement et de contrôle pour les rebelles qui contrôlent le Yémen. Les résultats de la frappe restent à confirmer, tandis que la présence éventuelle d’un haut responsable houthi est en cours de vérification. Le « bunker » de Sanaa a coordonné les activités terroristes du groupe, notamment des attaques contre des navires et des bateaux dans le sud de la mer Rouge et dans le golfe d’Aden. « Cela fait partie de l’engagement du CENTCOM à protéger les États-Unis, la coalition internationale et les navires de guerre », indique le communiqué du commandement américain.
L’US Air Force cible depuis plusieurs mois des lanceurs, des sites de lancement et des missiles au Yémen. La destruction de ce centre de commandement du groupe terroriste chiite soutenu par l’Iran pourrait signaler un changement dans l’approche de l’administration américaine face aux attaques contre ses navires.
Dans le même -, après le lancement d’un missile balistique hier et une série de lancements au cours du mois dernier, Tsahal se prépare à une éventuelle intervention au Yémen. Après d’importantes attaques contre le port de Hodeida fin juillet, les responsables israéliens reconnaissent qu’une nouvelle attaque ne serait pas décisive mais servirait à « infliger des dégâts et à signaler aux Houthis qu’ils ont franchi la ligne rouge ».
Les attaques massives contre la principale artère économique des Houthis à Hodeida, dont les effets se sont fait sentir dans tout le Moyen-Orient, n’ont pas conduit le groupe terroriste à cesser complètement ses activités contre Israël. À Jérusalem, nous comprenons que la situation n’est pas destinée à s’arrêter. L’armée prépare une opération d’envergure et Tsahal dispose des capacités nécessaires si le niveau politique en donne l’ordre.
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