Le nouveau Premier ministre devrait soutenir certaines hausses d’impôts pour 2025. Voici celles qu’il pourrait conserver.
Cela semble inévitable. S’ils n’entrent pas en vigueur le 1ET En janvier, à cause de la censure, l’idée d’augmenter les impôts n’est pas venue de Michel Barnier. Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, devrait également orienter les futurs débats vers une augmentation de la fiscalité. Pas sur tous les points, mais le locataire de Matignon semble déjà avoir quelques dispositifs et plusieurs taxes en ligne de mire.
Officiellement, François Bayrou n’a pour l’instant fait aucune déclaration sur ses intentions fiscales. Mais en 42 ans de politique (!), le septuagénaire a formulé de nombreuses propositions, tout comme son entourage proche élu à l’Assemblée nationale, pour augmenter les impôts. Certaines idées ont également franchi une première phase lors des récentes discussions parlementaires. Ils pourraient alors faire leur grand retour.
Une dizaine de taxes en ligne de mire ?
Si la principale question des Français est de savoir si l’impôt sur le revenu va augmenter en 2025, la réponse n’est pas définitivement établie. Toutefois, cela ne devrait pas être le cas. Un mécanisme devrait être mis en place pour que les familles ne paient pas plus, à revenu égal, par rapport à leur dernière déclaration.
En revanche, parmi les moyens d’obtenir des revenus complémentaires, François Bayrou pourrait reprendre les mesures proposées – entre autres – par les élus du MoDem (son parti) et adoptées par les députés, avant que tout ne soit abandonné par les censeurs. Parmi eux :
- Augmentation des taxes sur les boissons gazeuses et les produits sucrés transformés
- Augmentation des taxes sur les résidences secondaires
- Augmentation du taux du prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 à 33 %
- Augmentation de la fiscalité sur les « super dividendes »
- Mise en place d’un impôt sur le revenu minimum de 20%, appliqué jusqu’en 2026 sur les revenus
- Augmentation de la fiscalité sur les transmissions d’entreprises (pacte Dutreil)
- Soumettre la transformation de bureaux en logements à la taxe d’aménagement
Mais ce n’est pas tout. D’autres moyens d’augmenter les recettes de l’Etat sont étudiés par le MoDem et ont déjà fait l’objet de débats parlementaires. François Bayrou va-t-il en reprendre certains ? Nous incluons notamment :
- La hausse des droits de succession sur l’assurance-vie
- La hausse de la fiscalité des plus-values de cession intragroupe
- L’intégration de multiples éléments dans le calcul de la taxe foncière
Par ailleurs, la création d’un « FSI vert » pourrait représenter une piste supplémentaire, même si sa mise en œuvre semble délicate du point de vue des forces politiques. Enfin, alors qu’il était question d’augmenter les cotisations patronales sur les bas salaires, François Bayrou s’est prononcé en faveur, avec la volonté de revoir le système dans sa globalité.
Pas de débat avant la mi-janvier
En mars, le RTLle premier ministre avait déjà tracé les contours de sa ligne directrice : “S’il y a des mesures de rééquilibrage, il faut qu’elles s’adressent à ceux qui ont plus de moyens, y compris les plus riches en fonction des crises, sans nuire à l’image de la France qui contribue à attirer les investisseurs.”
Pour l’heure, le successeur de Michel Barnier doit former un gouvernement. La préparation du budget n’interviendra que plus tard et ne pourra parvenir à l’Assemblée nationale au plus tôt, avant le 13 janvier, date de fin des vacances parlementaires.
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