C’est un phénomène qui nous concerne tous lorsque nous cherchons un rendez-vous avec un spécialiste. Le - d’attente. C’est infini. Et elle tend même à s’étendre selon une étude récente réalisée par l’URPS auprès de 2 143 praticiens du Grand-Est. Son président est notre invité ce lundi.
Trouver un rendez-vous, lorsqu’on est un nouveau patient en Lorraine, est un défi lorsqu’on recherche un cardiologue, un ophtalmologiste ou un dermatologue.
C’est le résultat d’une étude réalisée par l’Union régionale des professionnels libéraux de santé du Grand Est auprès de 2 143 opérateurs de notre région. Alors pourquoi attendons-nous au moins plusieurs mois. » La situation est progressivement devenue incontrôlable : la moitié des médecins ont pris leur retraite.. En fait, avec le numerus clausus qui était tombé très, très bas, et qui maintenant est à nouveau remonté, nous nous trouvons dans une situation dans laquelle le départ à la retraite d’une grande partie des médecins et en même - l’augmentation de la démographie et de l’âge des patients a considérablement compliqué la situation » analyse le président de l’URPS Claude Bronère.
Et est-il plus difficile de trouver un rendez-vous dans les zones rurales que dans les grandes villes ? C’est une idée bienvenue, assure notre invité. » C’est un peu difficile de comprendre pourquoi. Donc une des explications c’est que les patients se déplacent et même les patients qui viennent de la campagne ont tendance à aller prendre rendez-vous en ville parce qu’ils pensent probablement que ça va mieux. Mais c’est vraiment quelque chose d’un peu difficile à comprendre et je veux dire que plus la population et ses médecins sont proches, comme c’est le cas sur un petit territoire, plus ils sont sensibles. Et puis peut-être même dans les campagnes où il y a moins de médecins, les patients ralentissent un peu plus pour aller chez le spécialiste » dés Claude Bronner.
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