Fichier ukrainien
« Il y a beaucoup de crises dans le monde. Ces derniers jours, nous avons eu des nouvelles en Syrie. Ils devront se débrouiller seuls car nous ne sommes pas impliqués là-bas, et la France non plus », a-t-il ajouté. « Le Moyen-Orient est également une grande priorité, mais je pense que c’est une situation moins difficile à gérer que l’Ukraine et la Russie », a-t-il déclaré. Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a longtemps affirmé qu’une fois au pouvoir, il mettrait fin au conflit qui dure depuis près de trois ans en « 24 heures », suscitant l’inquiétude de l’Ukraine, qui craint d’être poussée à des concessions territoriales importantes. concessions à la Russie en échange de la paix.
Samedi, pour la première fois depuis son élection, Donald Trump a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Paris, sous l’égide du président français Emmanuel Macron. Le lendemain, il a appelé à un « cessez-le-feu immédiat » et à des négociations, écrivant sur sa plateforme Truth Social que Volodymyr Zelensky était prêt à « conclure un accord et mettre fin à cette folie ». Le président ukrainien a de son côté exprimé mardi sa « profonde gratitude » au milliardaire républicain pour « sa forte détermination » à mettre fin à la guerre avec la Russie.
« Bonnes relations » avec Emmanuel Macron
Soucieux de ses relations avec la France, Donald Trump a rappelé qu’elle constituait « un ami et un allié » des Etats-Unis, insistant sur l’importance du commerce et de la défense dans les relations entre les deux pays. Interrogé sur les priorités accordées aux relations entre Paris et Washington, Donald Trump, qui a souligné avoir « toujours eu de bonnes relations » avec le président français Emmanuel Macron, a répondu : « d’abord le commerce », avant d’évoquer sa volonté de « se concentrer également sur la défense ». ».
« Nous allons faire beaucoup d’affaires avec la France. Vous nous vendez déjà vos merveilleux vins et champagnes», a-t-il ajouté alors que l’industrie française craint un renforcement des droits de douane, comme l’a affirmé à de nombreuses reprises le candidat républicain au cours de sa campagne. Lors de son premier mandat à la Maison Blanche, le républicain avait imposé une surtaxe de 25 % sur certains vins européens dans le cadre d’un long différend entre l’Europe et les Etats-Unis sur les aides publiques à l’aéronautique. Donald Trump a également défendu son choix de nommer Charles Kushner, le père de son gendre Jared Kushner, comme ambassadeur des États-Unis en France, assumant un « traitement spécial ».
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